Le dossier économique sera inclus dans l'agenda des négociations de François Hollande avec les autorités algériennes. La date de la visite du président français, François Hollande, se précise. Il sera à Alger en décembre, a dit hier la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, qui animait un point de presse à la capitale. Elle informe également qu'un forum des d'affaires aura lieu en 2013 pour assurer le suivi des décisions prises dans le domaine économique à la suite de la visite de Hollande qu'elle est venue préparer. Parmi les dossiers en suspens figure celui de usine Renault. La ministre a dit que les contacts avec la partie algérienne se sont encore poursuivis le week-end dernier et que les négociations sont toujours en cours. La coopération dans les domaines d'activité est aussi évoquée par la ministre. D'ailleurs, des responsables de quatre PME dans l'aval pétrolier, l'agroalimentaire, le désamiantage et l'énergie solaire. Lors de sa rencontre avec le ministre de l'Industrie, Chérif Rahmani, la ministre française a été récipiendaire de la demande d'investissement en Algérie pour que les relations économiques ne soient pas bâties uniquement sur les échanges commerciaux. La demande est comprise par les Français car la ministre pense que l'agroalimentaire est un secteur qui sied à ce genre de coopération. Si ensuite, les importations algériennes seraient moindres, le flux des échanges sera orienté vers d'autres secteurs comme les services. La ministre assure qu'elle a eu l'impression que l'Algérie est sur la voie de revoir sa législation concernant les investissements et ce lors de sa discussion avec une responsable du ministère de la Poste et des Technologies de l'information lors du salon MED IT qu'elle a visité. Une autre discussion avec le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, devra peut-être clarifié davantage ce dossier. Des rencontres ont également eu lieu avec des chefs d'entreprises publiques et privées. L'objectif de cette recherche de compréhension mutuelle est de «nouer avec les autorités algériennes un partenariat bâti sur des projets», a expliqué la ministre. L'Algérie est considérée par elle comme une puissance émergente moyenne qui s'ouvre à plusieurs investisseurs et c'est dans ce contexte que la France compte bien poursuivre sa présence afin de ne pas être distancée par ses concurrents. A chacune de ses réponses, la ministre cherchait une approbation de l'ambassadeur André Parant qui était à ses côtés tout au long de cette visite. La sollicitation de l'ambassadeur a été plus directe lorsqu'il s'agissait de répondre à une question sur la concurrence chinoise. La ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, explique que sa venue dans la capitale intervient quelques jours après celle de Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie ainsi que celle du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Tous ces ministres se sont déplacés à Alger pour préparer la visite du président français prévue à la fin de l'année.