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«L'empereur du désert» a déclenché une guerre contre le Mujao né à l'ombre de l'offensive contre la Libye par l'Otan. LES CHEFS TERRORISTES ET «LA GUERRRE DES GANGS»
De graves hostilités entre les réseaux terroristes au Sahel semblent prendre le dessus d'une situation déjà complexe. Si l'information de l'alliance entre le réseau de Mokhtar Benmokhtar avec le Mouvement nationale pour la libération de l'Azawad n'a pas encore été confirmée, l'on est d'ores et déjà en mesure de dire que l'empereur du désert a déclenché une guerre contre le Mujao né à l'ombre de l'offensive contre la Libye par l'Otan. MB qui refuse la concurrence sur un terrain conquis par ses éléments a, selon des sources dignes de foi, abattu 13 membres de cette faction douteuse qui se dit dissidente d'Al Qaîda au Maghreb islamique, dans un violent accrochage où même lui sera blessé, au nord du Mali. Une région complètement sous contrôle des différents groupes armés dont Ansar Eddine. Qualifié par une «guerre de gangs» selon les propres termes de nos sources, ce nouveau contexte ne sera pas sans conséquences, puisque, estiment nos sources cela va forcément donner naissance, à d'autres donnes, qui seront difficiles à cerner mais pas impossibles. L'agressivité née entre les deux parties est en elle-même une nouvelle «interprétation» à la situation qui prévaut au Sahel, mais pour nos sources cela ne changera rien dans la stratégie antiterroriste et au dispositif sécuritaire mis en place aux frontières qui d'ailleurs était renforcé par la mobilisation des troupes d'intervention spéciales aussi bien au Sud, au Sud-Est qu'à l'Est. Si l'Algérie tient à garder la menace loin de son territoire, elle est aussi soucieuse de la sécurité dans les pays voisins, sachant pertinemment qu'elle sera le premier Etat à en subir les retombées en cas de maldonne à ses frontières. Ceci étant la «guerre des gangs» pourrait créer une vive tension dans la région, notamment avec les rivalités entre Abou Zeid et le présumé numéro un d'Al Qaîda au Maghreb Abel Malek Droukdel qui vient de nommer Djamel Okacha, alias Abou Hamam, comme nouveau émir au Sud en replacement d'Al Aklama tué dans un accident de circulation au nord du Mali selon la version de la nébuleuse. Par ailleurs, des sources concordantes avancent que l'ancien émir de la zone 9, est également considéré aujourd'hui comme un rival mortel d'Abdel Malek Droukdel et aurait été inscrit sur la liste des cibles à éliminer par les éléments armés dirigés par le terroriste mauritanien Hamada Ould Kheirou dont les accointances avec les services marocains ne sont plus à démontrer, c'est dire que MB suscite depuis des années moult interrogations de la part de certains pays voisins qui l'avaient donné pour mort le mois de juin dernier. Après avoir été oublié, le nom de MB refait curieusement surface aujourd'hui. Pour quelles raisons? Nos sources évoquent une tentative d'impliquer indirectement l'Algérien dans le chaos qui règne actuellement au Mali. «Il y a comme une volonté de nuire à l'Algérie», précisent nos sources qui ajoutent que cela «entre dans le cadre d'un complot qui vise à neutraliser l'ANP en décrédibilisant ses efforts». En un mot, la médiatisation forcenée de MB n'est qu'une énième diversion afin de semer le doute sur le véritable rôle de l'Algérie et rien d'autre.