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Le dernier obstacle pour un Etat de droit
L'ETAT D'URGENCE
Publié dans L'Expression le 11 - 12 - 2003

C'est la première fois que tous les acteurs de la scène politique nationale arrivent à accorder leurs violons.
Décrété en février 1992 par le HCE pour combattre le terrorisme, l'état d'urgence n'a plus sa raison d'être. Maintenant que ce même pouvoir déclare que le terrorisme est résiduel et que l'islamisme armé est vaincu, pourquoi le maintenir? Cette question ne cesse de tarabuster l'esprit des politiciens et des observateurs de la scène politique nationale ces derniers temps. La levée de l'état d'urgence est-elle réellement la dernière barrière à lever pour garantir à l'Algérie l'accès à l'Etat de droit?
Telle est la problématique qui se pose aujourd'hui aux différents animateurs de la vie politique nationale. Est-ce à dire que la levée de l'état d'urgence permettra à la nation d'accéder à un Etat de droit comme stipulé par la charte des droits de l'homme? La réponse dépend beaucoup plus de la pratique sur le terrain que d'une simple volonté politique des décideurs. Ces derniers temps, hommes politiques, médecins, journalistes, avocats, enseignants et autres fonctionnaires ne cessent d'appeler à la levée de l'état d'urgence instauré par le défunt Mohamed Boudiaf en 1992. Cette disposition «reste maintenue par le pouvoir qui n'a pas tenu compte des opinions exprimées par la grande majorité des Algériens par le biais des partis politiques, des associations indépendantes, des personnalités nationales, de la presse», avait rappelé dans un communiqué la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme, présidée, par Me Abdenour Ali-Yahia.
Il est temps pour les pouvoirs publics de voir la réalité de l'état d'urgence avec le regard de ceux qui la vivent quotidiennement et subissent ses méfaits sur le plan politique, social, culturel, économique et humain, clame la Laddh. Un avis partagé par l'ensemble de la classe politique nationale. Aux FFS, PT et MSP sont venus se joindre les voix du général Larbi Belkheir et celle du général de corps d'armée, Mohamed Lamari, pour exiger la levée de cette disposition, jugée en contradiction avec les pratiques d'un Etat de droit. «La levée de l'état d'urgence conditionne la libération du champ politique et médiatique ainsi que l'exercice des libertés individuelles et collectives», tel est l'argument avancé par les défenseurs d'un retour à un Etat de droit. Mais est-ce à dire que celui-ci est totalement absent de la scène politique nationale? Certes, le combat pour la levée de l'état d'urgence est non seulement légitime et prioritaire et doit se situer au-dessus de toutes les idéologies et de tous les clivages politiques, mais il demeure le dernier obstacle qui n'empêche nullement l'activité politique d'y avoir lieu du fait que, excepté Alger, les rassemblements populaires, les meetings partisans sont tolérés et que les animateurs bénéficient même d'une protection de l'Etat.


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