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Où sont les monarchies et sultanats du Machrek?
AGRESSION CONTRE GHAZA
Publié dans L'Expression le 22 - 11 - 2012

Les monarques du Golfe, plus prompts à chasser les outardes que de se «mouiller» pour la Palestine
Hantise arabe et hypocrisie de l'Occident, les uns comme les autres assistent, en effet, à une boucherie opérée contre des femmes et des enfants de Ghaza.
Depuis huit jours, un déluge de feu s'abat sur les populations de Ghaza. Que le Premier ministre israélien Netanyahu bombe le torse contre un peuple désarmé et devant le silence de la communauté internationale, n'est pas de nature à heurter les Palestiniens et les populations arabes. Ce qui choque plutôt, c'est l'absence totale des monarchies du Golfe face à ce génocide. C'est un silence à la limite de la complicité. Et même, les grands de ce monde ont réagi de la même sorte.
Washington, Paris, Berlin et encore moins la Russie et la Chine semblent découragés, tant leurs appels à la raison sont convenus, comme ces professeurs qui tancent un élève en sachant pertinemment que la cause est perdue. Hantise arabe et hypocrisie de l'Occident, les uns comme les autres assistent en effet à une boucherie, opérée contre des femmes et des enfants de Ghaza. Seuls et sans défense, les Palestiniens font face à leur triste sort. Pourtant, les sultanats et les pétro-monarchies arabes ont les moyens financiers et leurs relations intimes et complices avec l'administration américaine, pour leur rappeler le discours du Caire quand Barack Obama s'est engagé pour la paix au Moyen-Orient. La position des pays du Golfe suscite donc moult interrogations tant qu'ils se taisent devant l'agression israélienne contre Ghaza. Sachant que ces pétrodollars n'ont pas cessé de «danser» sur tous les plateaux occidentaux pour payer et appeler à des interventions militaires en Libye, au Mali et en Syrie, sous prétexte de défendre les peuples concernés contre des les dictatures en place. A l'évidence, les sultanats du Machrek jouent à l'équilibre géostratégique contre l'émergence du Hezbollah libanais et des Etats arabes forts. Cela, pour faire face à l'Iran vue comme puissance régionale qui menace les intérêts de l'Occident au Moyen-Orient. Mais aussi pour plonger la Syrie dans le chaos. On se rappellera toujours de l'éclipse de l'Emir du Qatar lors des massacres commis contre ses «frères» ghazaouis. Mais, hélas, l'histoire nous apprends que les monarchies du Golfe n'ont jamais servi même pas par le passé, lors des alliances arabes et de leurs armées pour défendre les terres saintes. Elles ont souvent manqué au rendez-vous, aussi bien durant les guerres de 1967 et de 1973, quand les Arabes avaient décidé de mener une offensive contre Israël pour reconquérir les territoires qu'il avait occupés depuis la guerre dite des Six jours. Il s'agissait de la péninsule du Sinaï, de la bande de Ghaza, de la Cisjordanie et du plateau du Golan. Les rois et princes arabes se sont, en effet, distingués par leur absence au front. Car, depuis le temps, ces royaumes, à la solde des Américains, représentent pour l'Occident la promesse de Balfour et les accords de Sykes-Picot. Pour preuve: ni Washington et non plus Londres n'ont fait d'objection à la folie meurtrière du Premier ministre israélien. Ils ont cependant soutenu «le droit d'Israël à se défendre» contre le Hamas qu'ils estiment responsables de l'escalade, pourtant les victimes sont des civiles. Tandis que la Russie juge, quant à elle, que les raids israéliens ne sont rien d'autre qu'une réaction «disproportionnée» aux tirs de roquettes du Hamas. Des tirs de «pétards mouillés» considérés également comme «inacceptables» contre l'arsenal destructif de Netanyahu.
Cependant, la nouvelle fervente défenseurs des interventions militaires pour sauver les peuples contre les dictatures et les oppresseurs, la France, bien entendu, qui a déployé le tapis rouge au début du mois sous les pieds de Netanyahu, s'est suffit de dire qu'«il est temps d'arrêter cette escalade dangereuse». À ce niveau, c'est donc toujours le deux poids, deux mesures.


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