Un dispositif qui voit passer la tranche d'âge des bénéficiaires de 18-35 ans à 35-50 ans. Abdelghani Mebarek patron de l'Ansej (Agence nationale pour le développement de l'emploi des jeunes) et M.Ould Abbès, ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, ont présidé, hier, à Birkhadem à l'Institut national de la formation professionnelle, l'ouverture du séminaire national sur le développement de l'entreprise. Cet événement que patronnent la fondation Friedrich-Nauman et l'Ansej, vise à armer les patrons des entreprises nées de la formule Ansej, et performantes aujourd'hui, en savoirs techniques juridiques et managériaux à même de leur permettre de s'adapter à l'extension qu'appelle le marché et la concurrence qui le caractérise. Les outils de management proposés par des experts à l'occasion de ce séminaire vont de la fiscalité d'entreprise et la négociation de contrats aux conseils en fiscalité. Et l'export, puisque nombreuses sont les microentreprises Ansej qui ont maintenant atteint, depuis leur création en 1998, le statut de PME et qui ambitionnent le marché international à l'instar de l'entreprise IEM spécialisée dans l'installation électrique et industrielle et maintenance qui a investi dans les produits de basse tension, entreprise lancée par un jeune couple ambitieux, M. et Mme Harouri, actuellement installés à Batna et qui sous-traitent actuellement avec un leader mondial : l'Américain General Electric. C'est dire les possibilités qu'offre tout rêve, transformé à force de persévérance, en réalité tangible. Ceux qui assistent aujourd'hui à cette formation sont désormais chargés d'une mission de duplication du savoir, puisqu'il va falloir transmettre à travers les différentes wilayas, notamment à travers les associations de l'Ansej, tout le savoir acquis aux entrepreneurs locaux. Cet événement intervient à moins d'un mois de la promulgation par le chef de l'Etat du nouveau dispositif d'accompagnement à la création d'entreprise que chapote l'Ansej et le ministère de l'Emploi, à travers l'Onem; un dispositif qui voit passer la tranche d'âge des bénéficiaires de 18-35 ans à 35-50 ans et qui englobe tous ceux qui, faute d'emploi, ou suite à un licenciement de leur entreprise peuvent maintenant lorsqu'ils sont porteurs d'un projet ou d'un savoir-faire prétendre au crédit à la création d'entreprise lequel passe lui aussi de 2.000.000 - 4.0000.000 millions de centimes à 1 milliard centimes. La nouveauté réside également dans les contrats pré-emploi explique M.Ould Abbès, qui ajoute que cinq millions de centimes sont consentis présentement à de telles initiatives alors que 40 autres ont déjà été approuvés. Dans ce même ordre d'idées le ministre renchérit que depuis le 22 octobre dernier près de 150.000 nouveaux locaux sont mis à la disposition des jeunes promoteurs à travers toutes les daïras du pays. Alors que nous assistons depuis peu à la naissance de la fédération nationale des jeunes entrepreneurs laquelle, à moins d'un moins d'existence, compte à l'instar du nouveau dispositif donner une nouvelle dynamique et impulser le réaménagement du dispositif Ansej. L'on apprend par ailleurs que les crédits bancaires peuvent atteindre les 70% alors que l'apport personnel est revu à la baisse et peut parfois n'atteindre que 8%. Notons que les nouvelles mesures s'adressent également à la femme au foyer et aux universitaires pour peu qu'ils expriment le besoin de lancer leur affaire. Fondement important dans le processus de création de richesse la microentreprise, Ansej, a pu aujourd'hui générer des milliers d'emplois directs et indirects. Et tout développement de ce type d'entreprise ne peut que jouer favorablement dans la résolution de la problématique de l'emploi en Algérie. A suivre.