Certains se sont fait un devoir d'aller voter Certains partis relèvent un contradiction entre les dispositions de la nouvelle loi électorale et le Code communal. La bataille électorale n'est pas encore terminée. Plusieurs partis affirment que les alliances sont entamées avant même l'annonce des résultas. Les listes qui restent en course ou non éliminées par le caution électorale, auront toujours la latitude par la biais de jeu des alliances, présentées des candidats à la présidence des APC, ne cesse-t-on de commenter aux permanences des partis en lice. L'ambiance de veille électorale diffère d'un QG à un autre. Ça ressemble à la «fiesta» au siège du FLN, un peu austère au RND, et c'est complètement rêche au niveau des permanences du reste des partis. Au siège du MSP, le chef de fil de l'Algérie verte, on se fait nullement d'illusion quant aux résultats. Les rares militants qui se trouvent au siège national préfèrent travailler à huis clos. En revanche, avant même les échos sur la tendance générale parvenant des différentes régions et localités, le siège du parti majoritaire aux deux chambres de Parlement, affiche un optimisme béat, annonçant le raz-de-marée pour cet appareil électoral. Au fur et à mesure que les minutes passent, plusieurs wilayas et communes tombent dans l'escarcelle du FLN. Il était à peine 22h hier, quand Amar Tou, ministre des Transports fait savoir que 32 communes sur les 52 que compte la wilaya de Sidi Bel Abbès sont égrenées par le FLN. Un nombre très important de communes des wilayas de Jijel et Oran sont également raflées, annonce le même responsable. Daâdoua Ayachi, un autre cacique du parti, dira plus: «Cette fois-ci le triomphe du FLN dépassera toutes les prévisions et les seuils que nous avons atteints lors des précédentes échéances ayant eu lieu depuis le multipartisme». pas seulement, puisque vers une heure du matin, les cadres du FLN affirment, en présence du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, que plus de 900 commune et près d'une quarantaine d'APW sont majoritairement acquises au FLN. Et, la barre des 1000 communes annoncées tout au long de la campagne électorale sera aisément dépassée». Un peu givrée la veille, l'atmosphère s'est un peu réchauffée la matinée d'hier. Dans ce contexte, c'est Nacim Sidi Saïd qui donne le ton: «D'après les échos recueillis durant et après les opérations de dépouillement, il ressort que le RND a enregistré une progression par rapport à 2007», commente-t-il. D'un peu plus de 300 communes en 2007, on est passé à plus de 400 municipalités, estime-t-il. La même formation s'est adjugé pas moins de 13 communes au niveau de la capitale. Les wilaya scomme Tébessa, Illizi, Djelfa Tissemsilt et même Tlemcen, ont viré aux couleurs RNDistes, affirme-t-on encore. Au-delà de ces prévisions hâtives, plusieurs partis ainsi que d'autres sources affirment que, d'ores et déjà, le jeu des alliances fait rage. Un nombre très important de circonscriptions restent en ballottage «plus de 800 sur 1451» selon Ould Kablia» où aucune liste n'a obtenu la majorité absolue ou requise. Ces cas relevés à travers tout le territoire national risquent de perdurer dans le temps, voire de virer carrément au blocage de plusieurs Assemblées communales. Nombreux sont les partis et candidats qui s'interrogent sur la manière ou le procédé avec lequel on départagera ces communes ou wilayas. Certains relèvent une contradiction flagrante entre les dispositions de la nouvelle loi électorale et le Code communal. D'abord, il est clair que dans les prochains jours, à partir de la proclamation officielle des résultats définitifs, on doit attendre encore, le temps des tractations et autres élections restreintes aux élus qui pourront s'organiser en deux tours pour voir ces communes se doter des P/APC. Actuellement, il n'est pas encore indiqué si on appliquera les dispositions consignées dans le nouveau Code électoral ou plutôt celles contenues dans la loi électorale. Il faut dire qu'un imbroglio risque de se former dans les prochains jours. L'article 80 de la loi organique portant sur le régime électoral de janvier 2012 stipule que «si aucune liste n'a obtenu la majorité absolue des sièges, les listes ayant obtenu 35% au moins des sièges peuvent présenter un candidat. Si aucune liste n'a obtenu 35% au moins des sièges, toutes les listes peuvent présenter un candidat. L'élection a lieu à bulletins secrets, est déclaré président de l'Assemblée populaire communale le candidat ayant obtenu la majorité absolue des voix. Si aucun des candidats classés premier et deuxième n'a obtenu la majorité absolue des voix, un deuxième tour est organisé dans les 48 heures qui suivent et est déclaré élu le candidat ayant obtenu la majorité des voix. En cas d'égalité des voix, est déclaré élu le candidat le plus jeune». Par contre, l'article 65 du Code communal 2011, stipule de son côté «est déclaré président de l'Assemblée populaire communale, le candidat tête de liste ayant obtenu la majorité des voix. En cas d'égalité des voix, est déclaré président le plus jeune des candidats.»