L'ancien président du Wafa a indiqué, à ce propos, que l'ex-FIS reste partie prenante dans le règlement de la crise. Malgré l'interdiction de son parti Wafa, le Dr Taleb Ibrahimi continue sa campagne médiatique et poursuit son pèlerinage dans les capitales européennes, à la recherche d'un soutien pour la relance du parti dissous, l'ex-FIS, sur la scène politique algérienne et ce, en attendant la tenue du congrès de l'ex-parti de Abassi Madani. C'est en tout cas, ce qu'il a soutenu lors d'un passage télévisé sur une chaîne qatarie. L'ancien président du Wafa, a indiqué, à ce propos, que l'ex-FIS reste partie prenante dans le règlement de la crise. M. Taleb Ibrahimi s'étonne que le pouvoir ait engagé des négociations avec la branche armée du FIS, excluant l'idée de tout contact avec les deux dirigeants du parti dissous, Abassi Madani et Ali Benhadj. Le Dr Ibrahimi affirme en substance, que le retour du FIS, sur la scène politique, réglerait tous les équilibres et pourrait être un interlocuteur indéniable pour l'arrêt de la violence dans le pays. L'ancien dirigeant du Wafa insiste sur le fait que le FIS est un parti politique et que la démocratie donne le droit à ses dirigeants d'activer sur le terrain. L'ancien ministre sous Chadli, est revenu, au cours de ce débat télévisé, sur sa relation avec l'armée, indiquant que l'ANP reste le pilier de la République sur lequel reposent toutes les institutions. Il confirme ainsi les propos qu'il avait tenus lors du forum d'El Youm où il avait déclaré, que l'armée est «la colonne vertébrale de l'Algérie». Concernant le conflit qui subsiste entre le courant national et conservateur et le courant occidental sur la réforme éducative, le Dr Taleb Ibrahimi, s'interroge: Comment la langue arabe a pu cohabiter avec la langue amazighe durant 14 siècles? Il poursuit en indiquant qu'en réalité le conflit s'inscrit entre la langue arabe et la langue française. Enfin, l'ancien ministre des affaires étrangères réfute l'idée d'une implication étrangère dans les derniers événements en Kabylie et se demande pourquoi le pouvoir n'a pas réglé la situation rapidement au lieu de pousser au pourrissement. Le Dr Taleb Ibrahimi incombe l'échec du règlement de cette crise, au manque de communication de certains responsables au pouvoir. Allusion faite au ministre de l'Intérieur Zerhouni, qui fut derrière l'interdiction de son parti