L'annonce en a été faite par le désormais président du Parti de la liberté et la justice (PLJ), Mohamed Saïd, lors d'une conférence de presse au niveau du siège de ce nouveau parti politique à Hydra (Alger). «Le parti de la liberté et de justice est un parti d'opposition, régi par des règles démocratiques», dira l'ex-porte-parole du mouvement Wafa (non agréé par les autorités). Mohamed Saïd a indiqué que sa nouvelle formation n'a rien à voir avec le mouvement Wafa. «80 % des membres du PLJ n'ont jamais fait de politique au sein de l'ex-Wafa», dira-t-il. L'ex-directeur de campagne du Dr Ahmed Taleb Ibrahimi, candidat à l'élection présidentielle (1999-2004), a indiqué que sa formation politique (PLJ) se veut un apport qualitatif à la vie nationale à même d'aider et corriger le paysage politique par une meilleure représentativité, à réhabiliter la pratique, politique saine, à se libérer des mentalités figées, des comportements nuisibles, et des théories toutes faites. L'ex-numéro deux de Wafa (un parti non agréé dirigé par l'ancien ministre des Affaires étrangères du temps de Chadli, le docteur Ahmed Taleb Ibrahimi), a souligné que son mouvement a tracé comme premier objectif la consolidation du processus de réconciliation nationale en l'élargissant à la relation entre le citoyen et les institutions, «ce qui implique l'effacement des séquelles de la tragédie nationale, le respect de l'opinion publique, l'amélioration de la qualité du service public et la moralisation de la vie publique», note-t-il. A souligner que la décision de créer ce nouveau parti remonte au mois de mai dernier lorsque le Dr Ahmed Taleb Ibrahimi avait décidé de se retirer de la scène politique. Cela dit, le PLJ doit attendre 14 mois pour espérer obtenir un agrément. A ce propos, Mohamed Saïd a affiché son optimisme par rapport à l'octroi du fameux document auprès du ministère de l'Intérieur. «Les données ont changé par rapport aux années précédentes. Pour cela, je pense, qu' il est temps de prendre l'initiative de s'impliquer sur le terrain», estime-t-il. Interrogé par ailleurs sur sa position par rapport aux élections présidentielles prochaines, le président du nouveau parti en attente d'agrément, a laissé entendre que son parti va «parrainer» un candidat dont il a jugé trop tôt de révéler l'identité. Néanmoins, le conférencier a promis de faire cette révélation au cours de la semaine prochaine.