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L'UMA, toujours à l'état d'ébauche
VINGT-QUATRE ANS APRÈS SA FONDATION
Publié dans L'Expression le 17 - 02 - 2013


La marche est encore longue...
L'Union du Maghreb? Voilà un ensemble régional qui se voulait rassembleur et point nodal de l'impulsion du Grand Maghreb sur la scène régionale, continentale et internationale. Or, l'UMA aura fait tout faux.
Qui se souvient de l'Union du Maghreb (UMA) dont la fondation a été scellée un jour de février 1989 à Marrakech (Maroc), un an après la réunion historique des chefs d'Etat du Grand Maghreb à Zéralda (Alger)? Personne en vérité! Posez la question autour de vous. Vous serez vite édifiés. En fait, l'UMA aura été un gros bide.
Dès son lancement, les relations interétatiques ont été marquées plus par l'incompréhension que par l'ouverture et l'esprit d'initiative.
Ce qu'il faut dire aujourd'hui - ce qui en fait, a induit l'échec de l'Union du Maghreb - est que plus que la Mauritanie, la Libye ou la Tunisie, ce sont le Maroc et l'Algérie qui constituent le moteur et la locomotive de cet ensemble régional. Il a suffi que le courant ne passe pas entre les deux «géants» du Maghreb (avec, à eux deux, 75 millions d'habitants, l'Algérie et le Maroc représentent les deux tiers de la population du Grand Maghreb) pour que tout le mécanisme maghrébin se grippe et ne fonctionne pas comme il aurait dû le faire. La responsabilité du gel de l'Union du Maghreb incombe totalement au Maroc qui a fait du dossier du Sahara occidental - dernier territoire africain encore sous le joug colonial, pris en charge par la commission de décolonisation de l'ONU - une question sine qua non, bloquant de fait la marche en avant de l'UMA.
C'est un peu la partie historique de l'UMA et de son échec à concrétiser les espoirs que les peuples du Maghreb avaient placé en elle. Cela s'est, au final, traduit par un fiasco retentissant. Mais est-il encore temps de dire à qui incombe la faute? Certes non! Ce qu'il convient de poser comme questionnements au tournant du quart de siècle d'existence végétative de l'UMA, est comment peut-on réparer les dégâts commis envers le Maghreb, repartir sur un bon pied et redonner à cet ensemble maghrébin sa raison d'être? Si les dirigeants du Grand Maghreb en sont incapables, le mieux serait encore de déclarer la «mort» officielle d'une structure maghrébine qui n'aura tenu aucune de ses promesses.
En effet, le Maghreb ne dispose ni d'une diplomatie cohérente qui parle en son nom d'une seule voix ni d'une politique unitaire face aux grands ensembles continentaux.
En d'autres termes, il n'est pas préparé à affronter la mondialisation-globalisation.
Chaque pays tire la couverture vers lui, sans autre forme de procès, ignorant le voisin et tout ce qu'il peut apporter pour consolider l'Union. Des pays ont fait cavalier seul, ne faisant pas cas de l'UMA, structure idéale pour donner du poids à chacune de ses composantes tout en leur apportant ses expertises.
C'est le cas de l'Union européenne (UE) aujourd'hui forte de 27 membres.
A contrario, nous avons une Union du Maghreb moribonde (dont le Maroc a fait avorter, par deux fois, les dernières tentatives d'organiser un sommet, lequel devait avoir lieu à Alger en juin 2002, puis en décembre 2003) qui est maintenue artificiellement en vie dans l'attente de jours meilleurs.
Or, rien n'indique, que ceux-ci pointent à l'horizon alors que l'intrusion du terrorisme dans la région a encore compliqué, si cela était encore possible, la donne maghrébine.
Dès lors que le Maroc fait de la question du Sahara occidental (qui empoisonne depuis 40 ans les relations intermaghrébines), un épouvantail - faisant échouer toutes les tentatives qui ont été menées pour normaliser les relations entre ces deux pays voisins - il est patent que l'UMA n'a aucune chance de progresser.
Aussi, le questionnement est de savoir est-ce que, dans le contexte actuel, l'Algérie et le Maroc sont prêts à dépasser les contingences et à dépassionner leurs relations?
Rien de moins sûr et le fait que les commissions mixtes et groupes de travail, installés ces dernières années, fonctionnent par à-coups, délimite en réalité le fossé existant entre les visions que se font Alger et Rabat du Maghreb, en général, et de l'UMA, en particulier.


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