La marque italienne Piaggio, spécialisée dans les deux-roues, est présente en Algérie à travers la société GN Moto. Cette dernière dispose d'un riche catalogue en Algérie et compte désormais introduire les produits les plus récents sur le marché algérien. Le groupe Piaggio chapeaute six marques de motos, scooters de tout types (Aprilia, Derbi, Gilera, Moto Guzzy, Scarabeo et Vespa) et est présent dans plusieurs pays. Le marché des deux-roues en Algérie attire particulièrement ce groupe qui aura marqué les esprits des Algériens avec sa fameuse Vespa. A en croire notre confrère en ligne, auto-utilitaire.com, les produits commercialisés en Algérie arrivent des usines chinoises qui prévoient une gamme spécifique pour le marché local. Cette gamme répond aux besoins typiques d'entreprises et aux nouveaux objectifs en matière d'environnement et de mobilité de courte distance (30-40 km), c'est une solution contre les embouteillages avec un haut rendement de moteur, une maniabilité et une grande sécurité, une faible consommation et une personnalisation selon les besoins des clients. Piaggio dont le nom est intimement lié à l'univers de la moto, offre une large gamme de modèles de différentes cylindrées, venant répondre aux besoins de différents usages. Il a commercialisé 2 300 unités en Algérie en dix ans. Il ambitionne de ratisser large en ciblant particulièrement les marchés flottes, dont celui de la Dgsn et de la Poste. Il ne négligera pas pour autant les ventes pour les particuliers dont la demande ira crescendo, par le truchement d'un réseau de distributeurs qui est appelé à se densifier. Pour M. Tommaso Giocoladelli, Senior Vice-Président - Corporate Manager du Piaggio Groupe, «Piaggio est l'un des leaders mondiaux dans son secteur, nous avons écoulé 17 000 motos et scooters en 2012, uniquement en Italie. En 2011, nous avons mis sur le marché pas moins de 650 000 motos dans le monde avec un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros pour un investissement de 126 millions d'euros, un succès pour nous dans une conjoncture de crise économique où j'estime qu'on a pu réaliser un bon résultat».