Les termes de la convention sont liées aux métiers du patrimoine Six à sept cent emplois verront le jour au courant de cette année 2004 à travers l'initiative du ministère de la Communication et de la Culture portant sur la création de micro-entreprises et le renforcement des compétences relevant de ce ministère. C'est là l'objectif à concrétiser à travers la signature d'une convention-cadre entre Mme Khalida Toumi et son collègue de la Formation et l'Enseignement professionnels, M.Khaldi. C'était jeudi dernier, au Palais de la culture de Kouba, lors d'une cérémonie qui a succédé à la visite des deux ministres des différents stands du premier Salon des métiers et de la nouvelle économie fondée sur le savoir. Les deux commis d'Etat ont, en effet, paraphé un accord de partenariat et de coordination des efforts en vue du «développement de l'activité de la communication, de l'information et de l'audiovisuel par la formation et l'enseignement professionnels dans les métiers spécifiques à ces domaines», a précisé Mme Toumi. C'est-à-dire, explique la ministre, «il est question de l'intégration des filières liées aux métiers de la communication et de la culture dans la nomenclature entre les institutions locales des deux secteurs». Lesquels? Il s'agit, selon Mme Toumi, des Agences nationales d'archéologie, des entreprises d'audiovisuel et des circonscriptions archéologiques. Les termes de la convention sont liées aux métiers du patrimoine, tels que la restauration, de la céramique et de la mosaïque, la maroquinerie d'art, l'incrustation et la dorure sur bois et la menuiserie pour meubles à l'ancienne. D'autres métiers du cinéma et de l'audiovisuel figurent également dans la convention signée par les deux départements. Ces métiers portent sur plusieurs filières du domaine, telles que la production, la réalisation, l'image, l'éclairage, le ma-quillage, le montage, la post-graduation et l'exploitation.