Le plus vieux parti d'opposition a ainsi arrêté, lors d'un conseil fédéral tenu à Tizi Ouzou, une série d'actions. Le FFS multiplie les actions et entend ne pas céder du terrain, depuis la signature du protocole d'accord entre les archs et le gouvernement, et notamment l'acceptation par le chef du gouvernement du point relatif à la révocation des élus en Kabylie. Le plus vieux parti d'opposition a ainsi arrêté, lors d'un conseil fédéral tenu à Tizi Ouzou, une série d'actions. A partir de cette semaine, une série de conférences destinées à sensibiliser les populations sera tenue. Sont choisies les régions de Draâ El-Mizan, Ouacifs, Ouaguenoune et Ath Yahia. Ces rencontres avec les citoyens seront ponctuées de rencontres avec les comités de village et ce, en marge des pétitions de soutien aux élus lancées récemment et qui, selon des sources, «récoltent déjà de nombreuses signatures». Ces actions semblent être une préparation au meeting prévu la semaine d'après à Tizi Ouzou. Ce meeting, qui sera animé par le premier secrétaire national, M. Djoudi Mammeri, pourrait se terminer par une marche à travers les rues de Tizi Ouzou. Une marche qui sera ainsi une condamnation de l'accord archs-gouvernement et le rejet du point relatif à la révocation des élus. Selon M.Karim Tabbou, le secrétaire national à la communication du FFS, «le même schéma est arrêté pour Béjaïa et Bouira». Par ailleurs, on a appris que le conseil de wilaya a mis sur pied une commission de suivi pour l'écoute et l'organisation. Cette commission, qui se compose de huit membres, est chapeautée par le premier secrétaire fédéral et aura pour mission de tracer un programme d'activités: conférences, meetings, marche et/ou organisation de caravanes dans les villages. Comme il a été distribué aux militants et aux sympathisants une fiche de consignes à adopter lors de ces actions. On y relève entre autres les consignes de calme et de pacifisme que réitère le parti à ses militants. A ces derniers, il est recommandé de ne pas répondre aux provocations et de tenir les actions dans la voie pacifique, et ce, pour éviter tout dérapage. En outre, le document de sortie de crise élaboré par le parti a été distribué aux structures du parti, de manière à ce que les militants s'en imprègnent et fassent sa promotion au niveau de la société. Rappelons que la direction nationale du FFS qui déléguera, lors de ces manifestations à l'intérieur du pays, des membres du secrétariat national, dont le premier secrétaire, M.Djoudi Mammeri, entend organiser à Alger une action nationale. Pour l'heure, plusieurs propositions sont dans l'air : rassemblement, sit-in ou marche. Il appartient aux structures idoines d'arrêter et la date et la nature de cette action. Ainsi, le FFS entend «ne pas céder de terrain et surtout garder son autonomie d'action et continuer à être aux côtés de la population», comme le résume M.Karim Tabbou.