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Ce long fleuve qu'on n'a pas pu détourner
33E ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS AMAZIGH
Publié dans L'Expression le 20 - 04 - 2013

Aujourd'hui, le Printemps berbère est fêté à travers toute l'Afrique du Nord
Le chemin parcouru apparaît dans toute sa splendeur, son étendue et bien évidemment ses acquis.
Le mouvement berbère est un long fleuve qu'on ne peut ni arrêter ni détourner. Parfois, torrent et d'autres fois calme, il suit son cours sans déborder vers la violence et l'extrémisme. Depuis sa naissance, il chemine vers une seule destination: donner à la dimension amazighe de l'Algérie et de toute l'Afrique du Nord la place qui lui sied. En effet, aujourd'hui, trente-trois ans après le premier printemps, le chemin parcouru apparaît dans toute sa splendeur, son étendue et bien évidemment ses acquis. Aujourd'hui, 20 avril 2013, les premiers acteurs du combat amazigh post-indépendance sont, en grande majorité, encore en vie. Un combat au cours duquel ces hommes ont connu des épreuves et des victoires. Ils ont aussi connu plusieurs et divers parcours. Mais le fleuve n'a jamais débordé de son lit. Si aujourd'hui, le Printemps berbère est fêté à travers toute l'Afrique du Nord, c'est que le combat a porté ses fruits. Le fait amazigh est désormais indéniable et incontestable. Il est constitutionnellement reconnu comme l'un des fondements de l'identité nationale. En 2002, l'amazighité fait son entrée dans la Constitution algérienne. Une victoire qui n'est pas totale car aujourd'hui, il y a comme un consensus sur la nécessité de l'officialisation. Ce 33e anniversaire est justement l'occasion pour beaucoup de parties de lancer un appel pour l'officialisation de la langue amazighe. Et, le moment n'est pas inopportun. Cet anniversaire coïncide avec la révision de la Constitution. Le combat pour la reconnaissance de l'amazighité chemine tel un fleuve qu'on ne peut détourner. Sa force réside dans sa nature pacifiste. En effet, le combat pour l'amazighité a donné et continue de donner la leçon au monde entier. Sans violence, sans armes, mais, en fait, ses armes sont redoutables parce que pacifiques.
Depuis le Printemps berbère de 1980, le combat n'est plus une affaire d'élite. Désormais, toutes les couches de la société sont engagées. Les artistes, les poètes, le mouvement associatif, le mouvement sportif, l'école, l'université ont pris à bras-le-corps ce combat jeté dans la rue. Quelques années plus tard, la même rue se verra agressée. Plus d'une centaine de ses jeunes enfants mourront durant les événements du printemps noir de 2001. Mais, de par son essence pacifiste, la Kabylie va tirer victoire de cette agression. Sous la pression, les pouvoirs publics concèderont la reconnaîssance de tamazight comme l'une des constantes nationales dans la Constitution. Et, depuis, le combat pour l'amazighité se poursuit et chemine inéluctablement vers l'officialisation de tamazight à l'instar des frères marocains. Une demande qui n'est plus posée par des partis politiques ni par le mouvement associatif. Bien plus, l'officialisation de la langue amazighe s'avère nécessaire vue la dimension sociale que prend cette revendication.
Autre fait qui suggère l'officialisation de cette langue, son entrée à l'école algérienne. Enfin, aujourd'hui, 20 avril, trente-trois ans après le printemps de 1980, la Kabylie reste mobilisée.
La demande est plus que jamais forte et un travail non moins colossal attend les acteurs du mouvement et tous ceux qui doivent faire avancer l'intégration de la langue amazighe dans tous les domaines de la vie. N'oublions pas que la dernière version de Microsoft a intégré tamazight dans les langues utilisées par son système.


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