La véritable locomotive de l'économie régionale se trouve bloquée et les citoyens subissent le joug sous le fait du prince. Il est des choses, souvent les plus importantes, qu'une visite présidentielle ne peut mettre en relief. Tamanrasset, le miroir de notre pays pour l'Afrique sub-saharienne semble coincée dans les méandres de l'administration locale. A en croire les cris d'alarme lancés par des dizaines d'associations, la région la plus touristique de l'Algérie subit les contrecoups d'une gestion administrative catastrophique. Non seulement ils ne jouissent pas de la richesse de leur sous-sol, le pétrole et l'or, mais ces autochtones se voient aussi entravés dans l'exercice de la seule activité qui leur reste. Le président de la République qui s'apprête à effectuer une visite de travail dans cette wilaya, mettra-t-il fin à cette situation préjudiciable pour un secteur aussi rentable que les hydrocarbures sous d'autres cieux? Depuis la reprise de l'activité touristique, entre l'année 2000 et 2003, les agences de tourisme de Tamanrasset et leurs clients subissent des contraintes qui ressurgissent à chaque arrivée de groupes de touristes. Selon les responsables de ces associations, la situation s'est dégradée depuis l'installation du nouveau wa Skikda où il exerçait en tant que secrétaire général de wilaya.