En cette période de confusion, la constance et la justesse de ses positions politiques font de lui un repère. «Saïd Sadi, un président crédible, une Algérie solidaire», tel est le slogan retenu pour la campagne électorale du président du Rassemblement pour la culture et la démocratie. Une campagne dont le coup de starter sera donné le 18 du mois en cours avec l'animation d'un meeting dont l'endroit demeure un secret pour le moment pour des raisons de sécurité et dont le programme électoral sera axé autour de trois grands projets fondamentaux pour le devenir de l'Etat républicain auquel aspire le Dr Saïd Sadi et son staff technique. Selon M.Djamel Ferdjallah, son directeur de campagne, dans le cas où le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie est élu, il s'engage à revenir au week-end universel tout en réservant une tranche d'horaire à la prière du vendredi afin de permettre aux citoyens d'accomplir leur devoir en toute latitude. Cette option devra permettre à l'Algérie de se remettre au diapason de l'universalité. En effet, avec comme week-end jeudi-vendredi, l'Algérie perd gros sur le plan économique du fait que les autres pays se reposent le samedi et le dimanche. L'autre créneau sur lequel se basera Saïd Sadi est la création d'un audit national animé par des personnalités et experts chargé du contrôle de faire l'état des lieux des ressources nationales et de déterminer la responsabilité de tout un chacun dans la dilapidation des biens publics. Les résultats de cet instrument devront permettre une relance du développement économique du pays. Le troisième axe consiste en la relance du débat public et politique national à même de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération apte à prendre le relais et à sensibiliser toutes les couches de la société pour s'impliquer davantage dans la gestion de la chose publique. Ces trois axes s'inscrivent en droite ligne avec le programme socio-économique prôné par le Rassemblement pour la culture et la démocratie depuis sa création. Un programme basé sur l'abolition du code de la famille qui instaure la discrimination entre les sexes, la réhabilitation officielle de l'identité algérienne dans sa triple dimension amazighe, arabe et musulmane. Pour cet ancien militant des droits de l'homme, une société ne peut évoluer tant que la liberté syndicale n'est pas répandue afin de garantir une réelle justice sociale en même temps que la modernisation de l'économie qui doit intégrer la liberté d'entreprise. Mais le cheval de bataille de Saïd Sadi demeure l'application de la laïcité. En effet, l'enfant d'Aghribs a été le premier à revendiquer la séparation des champs politique et religieux pour en faire un des fondements de la démocratie. De ce fait et à la veille de l'élection présidentielle et devant la pléthore des représentants du régime en place depuis 1962, la candidature de Saïd Sadi apparaît «comme celle de l'espérance démocratique». En outre, en cette période de confusion, la constance et la justesse de ses positions politiques font de Saïd Sadi un repère. Une lutte de longue date contre la dictature du parti unique payée par des années de prison et son combat contre l'intégrisme, mené à l'intérieur du pays, font de Saïd Sadi, «homme de conviction et étranger à la génération qui a mené le pays à la faillite, le candidat naturel de l'opposition démocratique».