Du 27 au 30 avril, Constantine renouera avec la fête placée cette année sous le nom «Musique plurielle, Jazzaïr 2004». L'infatigable Colombine Films à sa tête Djahida Boudjelal et ses fondateurs et alliés de techniciens sont de retour pour vous redonner le goût du plaisirs. Autrement dit de voir, d'écouter et de sentir tout en s'instruisant. Faisant en sorte que le rêve devienne toujours réalité, cette entreprise d'audiovisuel, de publicité, de communication et de spectacle n'a cessé depuis sa création le 29 décembre 2002, d'oeuvrer dans le domaine des arts et de la culture. Sa foi dans le travail et le sérieux comme moteur atteste qu'il est possible de faire dans la qualité et le professionnalisme. Une «synergie» des forces que Colombine Films défend mordicus. Aujourd'hui, cette structure culturelle ne compte plus le nombre d'activités qu'elle a eues à produire ou organiser tant sur le plan cinématographique, musical que celui de la formation. Ce dernier point est une priorité de Colombine Films, qui a permis à plusieurs «chantiers» technico-artistiques d'exister aussi bien en Algérie qu'ailleurs durant l'année 2003. En effet, soucieux aussi de la qualité des spectacles (en son et lumière) qu'elle offre au public, Colombine Films a de tout temps, fait appel à des techniciens venus d'Europe. Mais elle a toujours conditionné «cette présence technique» par la dispense d'une formation pratique pour des jeunes Algériens intéressés par ces métiers. Ainsi, après l'organisation et la production du premier festival international de jazz sous l'appellation «Majazz» dans la ville de Constantine, du 24 au 27 mars 2003, l'organisation et la production du premier concert algérien de la star mondiale de jazz, Jozef Zawinul les 2 et 3 novembre 2003 à Alger, reconnu par les auditeurs de la Chaîne III comme «meilleur spectacle» de l'année et a valu à Colombine Films d'être reconnue comme la plus dynamique entreprise pour l'ensemble de ses efforts et travaux, aussi par l'organisation en décembre dernier d'un workshop musical entre un luthiste algérien et un tromboniste euphonium autrichien à Constantine, revoilà l'équipe de la «GMD» corporation pour vous emmener jusqu'au bout de son rêve. Si vous l'acceptez, cette année, il sera décliné sous différentes disciplines : musicale bien sûr, cinématographique, picturale et éducative «master class» bien entendu. D'où l'intitulé d'ailleurs de cet événement : Musique plurielle, Jazzaïr 2004. Organisée du 27 au 30 avril à la maison de la Culture Malek-Haddad de Constantine, cette manifestation se fera avec le soutien du Centre culturel français d'Alger et d'Annaba, l'ambassade d'Autriche ainsi que la maison de la Culture sus-citée. Aussi, pourquoi Musique plurielle? Parce que outre le jazz d'autres musiques viendront enrichir la scène à l'image du tindi, du soufi, du pop, du flamenco et d'autres rythmes ethno-mystiques! Pour des rencontres des plus originales et amicales basées davantage sur l'ouverture et l'échange culturel. C'est cela aussi et surtout l'esprit du festival, le credo de Colombine Films. Au programme : projection de films durant toute la durée des concerts («Dancer in the Dark» «Chantz, l'enfant jazz» de Mohamed Kunda), Master class et rencontres avec les artistes tous les matins à 10h (cuivres, percussions et guitare), exposition sur le jazz de jeunes peintres algériens dans le hall de la maison de la Culture. L'ouverture des spectacles se fera le soir du 27 avril avec le groupe français de Mario Stanchev, d'origine bulgare. Sa musique riche et colorée, ses compositions savamment architecturées qui se font dialogue libre entre instruments comme le piano, les cuivres et les percussions ne manqueront pas d'insuffler de «l'énergie» dans la salle. Place, le lendemain soir, à l'indéfinissable joueur de l'Imzad, l'unique, Athmane Bali, qui entouré comme à l'accoutumé de ses choristes femmes, sera accompagné de danseurs, percussionnistes mais aussi de la doyenne du chant tindi, sa mère ! Le jeudi 29 avril passera en 1ère partie, le groupe Ferda qui tire son nom du jeu du percussionniste qui accompagne le chant en battant la mesure sur un tambour à l'aide d'une mule. Le groupe fait appel à d'autres instruments pour créer la magie sur scène à savoir, derbouka, bendir, un guenibri (petit luth), mandoline, violon, tar, banjo...Succédera le trio Drom, une fusion des plus « réussies » entre deux Autrichiens et un Brésilien pour une musique du «tonnerre». En clôture du festival Jazzaïr 2004, Louis Winsberg en compagnie de son groupe Jaleo nous proposera un voyage initiatique aux sources du flamenco. La Méditerranée, l'Orient, le Maghreb et d'autres contrées ont inspiré cet album au «son nouveau et unique». Guitares, voix, percussions et loops sont les outils de cette aventure qui vous donnera à voir un spectacle encore plus riche en chants, danses et lumières. Outre des influences comme Joe Zawinul, Shakti et Paco de Lucia, «Jaleo» confirme sa volonté d'emmener l'auditeur au coeur de la fusion entre jazz moderne et flamenco. A ne pas rater donc ce festival! * Prix du billet: 500 DA, formule abonnement pour tous les concerts: 800 DA