L'ancien joueur de l'EN est très optimiste pour les Verts Que vous inspire ce tirage au sort? Eh bien, je dirais que c'est une très grande chance pour l'Algérie. Il a été à notre avantage. Est-ce parce qu'on a évité l'Egypte qui elle-même voulait nous éviter pour la rivalité «sportive» qui existe entre les deux sélections? Non. J'estime que toutes les équipes qui sont qualifiées à cette phase des matchs barrages en aller et retour partent à chances égales et se valent toutes. Maintenant c'est celui qui sera le mieux préparé et dans son jour qui aura le dernier mot. Et vous parlez de quel avantage? Eh bien, c'est simple: j'estime que les équipes qui joueront à domicile le match retour auront un avantage très sérieux. Ce qui est le cas de notre pays qui recevra le Burkina Faso sur notre propre sol. Le sélectionneur des Verts, Halilhodzic, estime, lui, que 90% de nos joueurs manquent de temps de jeu et de préparation. Qu'en dites-vous? Effectivement, mais c'est ça le plus grand problème de notre sélection. Nous devons tous être là pour encourager nos joueurs et le staff technique sur le plan moral surtout. Car, il reste un mois environ pour le match aller, et il n'y a pas lieu de parler de préparation des joueurs, mais surtout de la responsabilité de ses joueurs. Ils doivent bien se préparer et faire les efforts nécessaires pour être en forme lors des deux matchs aussi bien en aller au Burkina Faso qu'au retour chez nous. Le dernier match amical entre les deux sélections peut tout de même nous donner une idée sur cette formation burkinabée. Non? Ecoutez, le football africain a bien évolué et beaucoup d'équipes se sont améliorées. De plus, le Burkina a toujours joué les premiers rôles à l'échelle africaine. Ce n'est certainement pas par pur hasard qu'elle a été finaliste de la dernière Coupe d'Afrique des Nations 2013 contre le Nigeria, vainqueur final. Il ne faut pas oublier qu'à ce moment là, notre sélection a été éliminée au premier tour alors que celle du Burkina Faso s'est hissée jusqu'à la finale et c'est un signe qui ne trompe pas sur la vraie valeur de cette sélection africaine. Ce qui prouve que cette équipe possède bien des arguments à faire valoir. Il faut donc bien respecter l'adversaire. Le Burkina Faso est connu pour être un groupe très collectif et c'est sa grande force. Comment évaluez-vous cet état de fait? Ce que vous dites est bien vrai. L'équipe burkinabée est très solide sur le plan collectif contrairement à notre sélection qui est composée de plusieurs individualités, mais qui manque cruellement d'automatisme. Que pensez-vous des autres matchs barrages? Au risque de me répéter, tous les matchs sont équilibrés. Il ne faut en aucun cas sous-estimer le moindre adversaire. Toutes les équipes partent à chances égales. Et encore une fois, j'estime que celles qui joueront le match retour à domicile auront ce petit avantage du soutien de leurs publics respectifs dans un match aussi décisif. Quelle est votre conclusion? Il n'y a plus place à une préparation spécifique. Il ne reste plus rien que de se mettre tous au service de notre sélection pour la mettre dans de bonnes conditions. Nous sommes tous concernés et pas seulement les joueurs, nous devons tous être avec notre sélection chacun de son côté. Nous devons tous aider les joueurs et le staff technique ne serait-ce que sur le plan psychologique y compris vous les journalistes. Il y va d'une qualification à un Mondial et qui de surcroît se jouera en terre brésilienne...