Cette situation ne date pas d'aujourd'hui et traîne depuis le dernier trimestre de l'année passée. Dans un avis de «protestation» publié par le bureau de wilaya de l'Union nationale des étudiants algériens «Unea» à l'issue de l'assemblée générale tenue le 28 octobre 2001, au sein de l'enceinte universitaire, cette organisation fait état d'une situation pédagogique et sociale. Elle accorde à l'administration de l'université un délai de 8 jours avant d'entamer un large mouvement de protestation et de grève, si leurs revendications ne sont pas prises en considération. Cette situation ne date pas d'aujourd'hui et traîne depuis le dernier trimestre de l'année universitaire 2000/2001 et a, initialement pour origine, l'exclusion par le conseil pédagogique de 10 étudiants. Ces derniers, s'estimant sanctionnés à tort, ont introduit un recours et pour appuyer leur requête, ils ont entamé une grève de la faim au mois de juillet, vite interrompue grâce à l'intervention du député Boubataya et du responsable du centre universitaire qui ont promis de régler ce problème. Malheureusement, le problème persiste toujours. Les étudiants n'ont pas été réintégrés. En outre, d'autres problèmes d'ordre matériel ont été relevés. La bibliothèque ne dispose pas d'ouvrages adéquats pour l'enseignement. Par ailleurs, l'hébergement demeure insuffisant. A cette fin, L'Unea interpelle l'ensemble des autorités locales, wali, élus, APW pour la prise en charge des problèmes qui ne sont pas des seules compétences et capacités des responsables du centre universitaire. Le problème des exclus doit être résolu par le conseil scientifique de l'université. Il y a lieu de relever que lors de l'ouverture du centre universitaire, des promesses solennelles avaient été faites pour le doter de tous les moyens nécessaires. Les problèmes posés ne sont pas insurmontables et les moyens existent localement. L'université-mère doit apporter son soutien logistique à ce centre. L'ensemble des partenaires locaux, wilaya, assemblée des élus, députés et même la société civile doivent s'impliquer pour résoudre ces problèmes. Les solutions préconisées par le responsable du centre sont judicieuses et réalisables. A chacun de mettre la main à la pâte et les choses iront certainement mieux.