Actuellement, la wilaya de Tizi Ouzou est le théâtre de plusieurs débrayages. La grève des travailleurs du trésor de la wilaya de Tizi Ouzou a entamé hier sa seconde journée. Selon une déclaration émanant du syndicat qui a appelé au débrayage, la menace d'une grève cyclique est plus que jamais brandie. Elle serait, selon le communiqué, déclenchée si la tutelle ne répondait pas aux revendications des travailleurs. Au sujet des raisons du mécontentement des travailleurs de la trésorerie de la wilaya de Tizi Ouzou, les grévistes soulèvent plusieurs points essentiellement relatifs à la situation socioprofessionnelle des travailleurs. En premier, ces derniers dénoncent l'attitude méprisante de la tutelle qui ne daigne pas répondre aux appels des mécontents. Cette démarche qualifiée de vague est considérée par les grévistes comme une manière bureaucratique de faire perdurer le statu quo. Parallèlement, la section syndicale Ugta des travailleurs revendique un fonds de revenus complémentaires à tous les travailleurs ainsi que la révision de la quote-part du personnel. Par ailleurs, le syndicat inclut parmi ses exigences, la permanisation des agents contractuels. Notons, par ailleurs, que le mouvement de grève qui paralyse, depuis une semaine, la mairie de Tizi Ghenif se pousuivait encore jusqu'à hier. De ce côté, ce sont les travailleurs affiliés au Snapap qui ont débrayé à cause d'une multitude de revendications socioprofessionnelles et salariales. Les grévistes l'avait, comme nous l'avons relevé au premier jour du mouvement, prévu. Leur débrayage se poursuit malgré ses effets négatifs sur le reste de la population qui se trouve pénalisée essentiellement au niveau de l'état civil. Notons, en fait que les travailleurs de la mairie affirment qu'ils n'ont pas reçu leurs salaires depuis plusieurs mois. Ces informations données par le syndicat à l'origine du débrayage ne sont pas démenties par la tutelle. Par ailleurs, il est à rappeler que les mouvements de grève se succèdent et se rattrapent. Actuellement, la wilaya de Tizi Ouzou est le théâtre de plusieurs débrayages simultanés. A Aït Aïssa Mimoun, ce sont les lycéens qui ont lancé un mouvement de grève illimitée. Les représentants des élèves considèrent leur nouvel établissement comme une niche de la délinquance. Quelquers semaines seulement après son ouverture, l'établissement a commencé à voir pénétrer dans la cour des délinquants et des malfrats semant l'insécurité auprès des élèves. Cette situation a contraint donc les lycéens à suspendre les cours pour alerter les responsables du secteur sur ce phénomène.