Toutes les parties sont en train de mettre du leur pour que ce congrès décisif puisse se tenir «Nous n'avons pas encore ouvert le dossier des candidatures», affirme un membre d'une commission de préparation du congrès. Ce n'est pas réglé pour le RND. La succession de l'ancien secrétaire général, Ahmed Ouyahia reste toujours une question pendante. Alors que dans d'autres partis, les candidats se bousculent au portillon bien avant le début de la course, au RND aucun candidat n'a affiché son intention. «Nous n'avons pas ouvert encore le dossier des candidatures», affirme un membre d'une commission de préparation du congrès. Contacté par nos soins, ce responsable assure qu'aucun militant n'a manifesté sa candidature au poste de secrétaire général. «Les candidatures seront déposées au congrès national qui se tiendra les 25, 26 et 27 décembre prochain à Alger», a-t-il tenu à préciser en écartant complètement la candidature de l'ancien ministre de l'Education, Boubekeur Benbouzid. Selon le site électronique TSA, l'ancien ministre de l'Education s'est retiré de la course au poste de secrétaire général. Notre source affirme que chaque militant a le droit de se présenter en précisant que l'ancien ministre de l'Education n'a pas affiché ses ambitions pour occuper ce poste. Notre source estime que c'est encore tôt d'en parler. Interrogé sur un éventuel retour de Ahmed Ouyahia, notre interlocuteur l'a complètement écarté. «Il ne reviendra pas à la tête du RND», a-t-il assuré, en précisant qu'il a d'autres projets à mener, allusion faite à la présidentielle. Même si les partisans de l'ancien Premier ministre restent majoritaires et puissants au sein du parti, il n'en demeure pas moins que Ouyahia a démissionné de son propre gré. Suite au malaise au sein du parti, l'ancien secrétaire général du RND a surpris tout le monde en remettant sa démission le 3 janvier dernier, soit dix jours avant la réunion du conseil national. Selon notre interlocuteur, le secrétaire général par intérim sera fort probablement reconduit à la tête du parti. «Pour des raisons connues, à savoir l'approche de la présidentielle, M. Bensalah sera fortement reconduit à la tête du RND», a fait savoir notre interlocuteur. Certes, Bensalah n'a ni popularité ni poigne pour s'imposer au sein du parti, mais l'absence d'un leader alternatif lui ouvre toutes les chances. Malgré ses efforts de rassembler la famille RND, le président du Sénat n'a pas réussi à tourner la page de la crise. Le secrétaire général par intérim du RND, Abdelkader Bensalah, fait fi du mécontentement des redresseurs quant à sa manière de préparer le prochain congrès du parti prévu en décembre. Très critiqué par ce mouvement dirigé par Yahia Guidoum, Bensalah se montre inébranlable. M.Bensalah met le cap sur le congrès pour écarter toute contestation. En impliquant tous les militants à la préparation de ce rendez-vous, le secrétaire général par intérim se fait ménager le casse-tête des redresseurs. La commission nationale de préparation du congrès s'est déjà réunie avec les membres de cette commission chargés de superviser l'opération d'élection dans les 48 wilayas, outre la communauté nationale à l'étranger. Visiblement, toutes les parties sont en train de mettre du leur pour que ce congrès décisif puisse se tenir. Car les enjeux de cette échéance dépassent les intérêts stricts de ce parti, à savoir l'élection d'un secrétaire général.