Aux Etats-Unis, une réalité est née : «L'Algérie est un partenaire incontournable... par sa position au Maghreb et dans le continent africain.» C'est le ministre délégué chargé des Affaires africaines, M.Abdelkader Messahel, qui vient d'interpréter ce qu'ont compris les hommes d'affaires américains ainsi que les personnalités politiques et parlementaires. Le ministre, qui a fait ses déclarations à partir de Philadelphie où s'est déroulé le troisième sommet des hommes d'affaires, a expliqué que «cette perception d'une Algérie, qui a un poids et un potentiel, augure, avec les Etats-Unis une ère nouvelle de coopération et de partenariat». Aux yeux de M.Messahel, les relations algéro-américaines dépendent désormais d'une nouvelle approche en termes de partenariat «aussi bien pour les entreprises algériennes que dans l'approche globale des développements entre l'Afrique et Washington», car Abdelaziz Bouteflika a aussi représenté ses pairs africains pour expliquer la nouvelle initiative de l'Afrique. «Entre Alger et Washington, le débat n'est plus centré sur les hydrocarbures», indique le ministre, avant d'ajouter que «plusieurs axes d'intérêt se sont faits jour, eu égard à la nouvelle page qui s'ouvre». Parmi les domaines abordés par les deux parties, M.Messahel évoque l'agriculture, l'habitat, les financements et la formation. Par ailleurs, le ministre a relevé que des contacts ont été noués par les opérateurs nationaux. Ces derniers, indique-t-on, ont bénéficié des conseils d'Algériens établis aux USA. De leur côté, les entreprises américaines établies en Algérie ont expliqué à leurs consoeurs les avantages du marché algérien. En un mot, dira Abdelkader Messahel, «le message de l'Algérie a été entendu aux Etats-Unis».