La dépénalisation de l'acte de gestion, constitue une ouverture pour les managers qui n'attendent que le feu vert pour le développement de la PME/PMI algériennes. Abdelouahab Rahim, président de la Coordination du patronat et de l'Union nationale des investisseurs (UNI), trace les jalons d'une véritable relance industrielle et économique nationale. Répondant au sujet de la relation de la Coordination du patronat qui est née de la 15e tripartite du 10 octobre dernier et l'Association internationale de la diaspora algérienne (Aida), M. Rahim dira à ce sujet: «Effectivement, il y'a une relation directe avec la diaspora algérienne qui va contribuer à la relance de l'industrie nationale et de l'économie nationale. L'adhésion de la diaspora algérienne à l'étranger qui va joindre ses efforts avec l'UNI, est un challenge qui va permettre à tous les opérateurs de s'impliquer dans le défi de la relance de l'économie du pays», a-t-il indiqué hier, en marge d'une rencontre des six représentants de la coordination à l'hôtel Hilton à Alger. Convaincu de la nécessité de la conjugaison des efforts de tous les opérateurs qui ont l'amour du pays dans le coeur et l'esprit, le président de la Coordination du patronat a précisé que «l'action de la coordination du patronat, est d'essence patriotique qui se projette dans l'avenir et le développement national qui va dans l'intérêt de tout le pays», a-t-il ajouté. A cet effet, une réunion de travail se tiendra dans les prochains mois avec les membres de la diaspora algérienne qui va rencontrer les membres de la Coordination afin de débattre de l'ensemble des outils de travail et les mécanismes nécessaires qui vont dans le sens de la protection et le développement de l'économie nationale. Boualem Merrakchi, président de la CAP (Confédération algérienne de patronat), a souligné de son côté, que l'avenir de l'économie du pays dépend de la mise en valeur des compétences algériennes à tous les niveaux. «A l'image de tous les pays développés dans le monde, l'Etat doit intervenir en tant qu'organisme accompagnateur et régulateur de la vie économique et sociale des entreprises. Les véritables producteurs des richesses sont les entreprises productives et productrices de richesses», a souligné Merrakchi, qui n'a pas hésité à souligner que «les managers qui font avancer les entreprises sont ceux qui mettent en valeur l'importance des ressources humaines, à travers les sanctions positives ou négatives des actes. Insistant sur l'importance du partenariat privé/public, les conférenciers ont été unanimes à souligner que les Algériens, n'ont pas d'autre choix que de compter sur leurs propres ressources humaines et l'industrie, afin de faire sortir le pays de la dépendance de la production des hydrocarbures qui sont limités dans le temps. Par ailleurs, l'ensemble des représentants de la Coordination du patronat qui est composée des président de la CAP, Cipa, Cnpa, Cgea, Unep, Seve, FCE, UNI, a appelé à la nécessité de donner le temps au temps, à cette organisation patronale qui a hérité d'un système économique qui date de 50 ans, avant de trouver des solutions pour la relance de la production nationale. «Personne ne possède la baguette magique pour résoudre tous les problèmes. Mais nous sommes tous concernés par le challenge de la relance de l'industrie et de la production nationale afin de garantir un avenir meilleur aux générations futures», a-t-on promis. Forte du soutien du gouvernement Abdelmalek Sellal qui a décidé de lever les verrous bureaucratiques de l'administration, à commencer par la dépénalisation de l'acte de gestion, la coordination du patronat s'est présentée comme un leitmotiv certain pour lutter contre les entraves bureaucratiques qui constituent jusqu'à présent, un frein pour le développement des entreprises des deux secteurs privé et public.