M.Belayat assure que la prochaine réunion du comité central va mettre un terme à cette situation de monopole de décision par une seule personne. La fin de l'année s'annonce prometteuse pour le FLN. Les choses semblent s'accélérer pour le clan anti-Saâdani. Le duo Belayat-Abada se prépare soigneusement pour convoquer une réunion du comité central.«Nous sommes en train de préparer la tenue d'une réunion du comité central pour élire un secrétaire général dont le poste reste vacant», a affirmé l'ex-coordinateur national du bureau politique du FLN, Abderahmane Belayat. Joint par téléphone, notre interlocuteur assure que cette réunion sera convoquée vers la fin de l'année, au plus tard début janvier. «Nous allons trancher cette situation avant la fin de l'année, au plus tard début janvier», a certifié M.Belayat sur un ton confiant. Selon lui, des groupes activent sur le terrain pour collecter les signatures pour la tenue de cette réunion. Jusqu'à présent, notre interlocuteur avance que le nombre des signatures collectées dépasse les 130 signatures. Les adversaires de Saâdani ne sont pas loin d'atteindre le quorum, soit 165 signatures. De son côté, le responsable du mouvement de redressement, Abdelkrim Abada, soutient que les choses avancent bien pour la tenue du comité central. «Nous allons juste nous assurer du nombre des signatures pour convoquer la réunion du CC», a-t-il précisé, en indiquant que le nombre actuellement avoisine les 180 signataires. «Le problème c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui hésitent et refusent de s'afficher», a-t-il souligné. M.Belayat dit qu'il peut s'en passer des signatures pour convoquer cette réunion. «Personnellement, je peux convoquer la réunion du comité central sans les signatures, mais nous en avons besoin pour valider le résultat», a-t-il expliqué en refusant de reconnaître la décision du 29 août dernier, qu'il qualifie de mascarade. Il persiste et signe que ce qui s'est passé le 29 août dernier est illégal et constitue une violation du règlement intérieur du parti et de la loi électorale. Preuve en est que le résultat n'a pas été validé, en raison de l'absence d'un huissier de justice. L'ex-coordinateur du bureau politique avance également, que le mécontentement s'élargit au sein du parti et le comportement de Saâdani provoque la zizanie. Effectivement, les militants n'ont pas du tout apprécié les dernières sorties médiatiques de Amar Saâdani, où il s'est attaqué à l'institution militaire et à la personne du Premier ministre. Le mécontentement a atteint même le coeur du bureau politique, l'instance supérieure du parti.Des membres du BP ne sont pas d'accord avec la méthode adoptée par le chef de file du parti qui n'en fait qu'à sa tête. Sur ce point justement, M.Belayat assure que la prochaine réunion du comité central va mettre un terme à cette situation de monopole de décision par une seule personne. «Nous avons tiré les conséquences de cette situation, et nous allons bannir le monopole de décision par une seule personne», a soutenu M.Belayat qui précise que l'une des nouveautés de cette réunion sera la création d'une direction collégiale. Il y a lieu de rappeler que malgré le fait que le clan anti-Saâdani n'ait pas eu gain de cause dans le recours déposé auprès du Conseil d'Etat, celui-ci ne lâche pas prise.