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Une opportunité pour régler le conflit
CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA SYRIE «GENÈVE 2»
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2014

Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem tance son homologue US, John Kerry «personne, à part le peuple syrien, ne peut décider qui est président»
Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, qui conduit la délégation du gouvernement, a d'emblée souligné que son pays «va faire tout le nécessaire pour se défendre».
La conférence internationale sur la Syrie dite Genève 2 s'est ouverte hier à Montreux, en Suisse, avec la participation des représentants d'une quarantaine de pays et d'organisations qui ont appelé à «saisir l'opportunité» pour trouver une solution au conflit syrien. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon qui a ouvert la réunion a appelé le gouvernement syrien et l'opposition à saisir la «grande opportunité» offerte par la conférence internationale sur la paix en Syrie dite Genève 2 pour trouver une solution à la guerre en Syrie.
«Après presque trois pénibles années de conflit et de souffrances en Syrie, aujourd'hui est un jour d'espoir», a déclaré M.Ban dans son discours. «Vous les représentants de l'opposition et du gouvernement syrien vous avez une énorme opportunité» et une «responsabilité envers le peuple syrien», a-t-il dit en s'adressant aux parties au conflit.
Le chef de l'ONU a appelé les puissances internationales à faire «tout ce qui est en leur pouvoir» pour contribuer à mettre fin au conflit. Intervenant lors de la réunion, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, qui conduit la délégation du gouvernement, a d'emblée souligné que son pays «va faire tout le nécessaire pour se défendre». Il a fustigé l'opposition syrienne présente à la réunion en la qualifiant de «traîtres» et d' «agents à la solde des ennemis» de la Syrie.
Il accusa «des pays voisins d'avoir attisé le feu» dans le pays, en y envoyant «des terroristes», en soulignant que «celui qui veut parler au nom du peule ne doit pas être un traître». «Comment des terroristes peuvent-ils réaliser les espérance du peuple syrien?», s'est-t-il interrogé, signalant que le gouvernent syrien a comme principal objectif de «sauver la Syrie et le peuple syrien et éviter le chaos pour la région du Moyen-orient». Il a clôturé son intervention en affirmant que cette conférence ne réussira jamais si le soutien des terroristes persiste encore».
Le gouvernement syrien avait souligné avant le début de la conférence qu'il n'était pas question de parler de changement de régime comme le souhaitent l'opposition et des pays occidentaux. Face à la délégation du gouvernement syrien, le chef de la Coalition de l'opposition syrienne Ahmad Jarba, a réitéré les exigences des adversaires du régime, en appelant Bachar Al-Assad à «remettre le pouvoir à un gouvernement de transition».
«J'appelle (la délégation du gouvernement syrien) à signer immédiatement le document de Genève 1 (prévoyant selon l'opposition syrienne) le transfert des prérogatives d'Al-Assad, y compris celles de l'armée et de la sécurité, à un gouvernement de transition», a-t-il déclaré. Conscients de la difficultés des négociations, les deux initiateurs de la conférence, les Etats-Unis et la Russie se veulent plus réalistes sur le objectifs de cette réunion, s'attendant à une tâche très ardue. Les négociations entre le régime syrien et l'opposition en exil ne seront «ni simples ni rapides», mais une «responsabilité historique» repose sur leurs épaules, a concédé le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
«Notre objectif commun est de réussir à mettre fin au conflit tragique en Syrie», a-t-il ajouté, en dénonçant les «extrémistes venus du monde entier, et qui sèment le chaos en Syrie, et mettent à néant les fondations culturelles et démocratiques du pays, formées durant des centaines d'années». Son homologue américain, John Kerry a saisi l'occasion pour souligner la nécessité du départ du président syrien et la formation d'un gouvernement de transition. «Bachar Al-Assad ne prendra pas part au gouvernement de transition. Il est impossible, inimaginable que cet homme qui a mené une telle violence contre son propre peuple puisse conserver la légitimité pour gouverner», a déclaré M.Kerry. L'appel à la formation d'un gouvernement de transition «par consentement mutuel» avait été adopté en 2012 par les grandes puissances, sans la présence des Syriens, à la Conférence Genève 1.
Pour la Russie, c'est au peuple syrien de décider du départ ou non de Bachar AlAssad. M.Lavrov a ainsi mis en garde contre «les tentatives d'interpréter» le document de Genève 1 «d'une façon ou d'une autre».


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