La fin de saison est particulièrement difficile pour cette équipe Rien ne va plus à l'ASO, notamment après la défaite en Coupe d'Algérie face à la JSK et le nul à domicile face aux Chaouis de l'USC. Deux échecs qui ont semé le doute dans le camp chélifien avant le tombé du rideau de cette saison. Le premier est la dernière sortie de l'ex-international Zaoui, pressé de quitter le club pour ne plus retourner à Chlef à cause de la pression de certains supporters qui ne cessent de le harceler selon certaines sources. Le second est une affaire qui vient secouer l'équipe et qui risque de perturber la sérénité du groupe, d'autant que deux autres joueurs viennent d'être écartés de l'effectif. Il s'agit de Boursas et de Tibermacine. Selon l'entraîneur Amrani, il leur est reproché un manque de discipline. Une telle ambiance ne peut que compliquer la tâche des Rouge et Blanc qui voulaient terminer la saison en apothéose, mais qui risquent de déchanter. Pourtant, les joueurs et leur entraîneur ne veulent pas désespérer et cherchent à assumer leurs responsabilités. Amrani continue à imputer l'échec à ses joueurs coupables, selon lui, de n'avoir pas respecté ses consignes. Ce scénario pousse les supporters à s'inquiéter sur l'avenir de leur équipe en cette fin de saison. Ils ont cru pendant longtemps que leur team était capable de réussir à atteindre l'objectif qu'ils se sont fixés, à savoir, arracher une place qualificative à la Champion's league arabe. Et puis, il y a eu l'annonce du départ du président Medouar. Les supporters ne cessent de réclamer son maintien à la tête du club car ils craignent le pire pour l'équipe. Ils ne voient personne d'autre capable de gérer au mieux les affaires de l'ASO. Une manière comme une autre pour ces fans de mettre la pression sur leur président afin de le pousser à changer d'avis et de continuer à diriger le club. En outre, plusieurs joueurs affirment qu'ils ne resteront pas si leur président partait. Il faut dire que la décision de Medouar est liée à la crise financière qui secoue le club. Les choses ne vont pas bien à l'ASO qui est aujourd'hui, au creux de la vague. Les quatre journées qui restent à disputer nous renseigneront sur les capacités des Chélifiens à réagir face à cette période difficile et par là même, rebondir.