Loin du contexte d'un meeting pour une présidentielle, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, se sachant loin d'attirer une foule électorale dans un espace réservé pour la circonstance, il a donc opté pour un contact direct avec les habitants de la wilaya de Annaba en guise de campagne de proximité. Le prétendant au palais d'El Mouradia a axé les quelques propos tenus sur le Cours de la Révolution avec une foule relativement nombreuse sur le droit au vote, la fraude ainsi que l'opportunisme politique généré par l'argent sale utilisé dans les campagnes électorales. «Le 17 avril, il faut aller voter massivement et participer au changement auquel aspirent tous les Algériens», a exhorté le candidat à la présidentielle du 17 avril 2014. Appelant la population annabie à boycotter le boycott, Moussa Touati a dit: «Il faut faire face aux opportunistes sans boycotter l'élection.» Un processus auquel le président du FNA a longuement expliqué les conséquences dans lesquelles se sont engagés le pays et le peuple dans l'anarchie. Une situation à laquelle il faut riposter, selon Moussa Touati, en se rendant le jour J aux urnes pour voter. «C'est la seule façon d'empêcher les opportunistes de sévir notamment ceux qui utilisent l'argent sale pour mener leurs campagnes électorales, a-t-il lancé à la foule rassemblée autour de lui. Faisant de cette rencontre de proximité, un semblant de meeting, le candidat à la course à la magistrature suprême n'a pas manqué d'émettre des avertissements à qui tenterait de commettre une fraude électorale. «Mes militants protesteront via des sit-in», a-t-il dit. Le porte-parole du FNA a en outre, réitéré ses promesses et engagements quant à l'exploitation équitable des richesses nationales entre tous les Algériens. Selon Moussa Touati «seule une minorité profite des richesses du pays au détriment du reste de la population», a-t-il expliqué et d'ajouter: «Il est impératif de réviser la répartition équitable des rentes des richesses de l'Algérie.» N'omettant pas de rappeler que les hydrocarbures ne peuvent faire l'objet d'un appui, en précisant qu'à long terme, elles sont vouées à disparaître. Appelant, de ce fait, la population et tous les Algériens à se prendre en charge par eux-mêmes, par le travail, principale base du développement dans le sens concret du terme.