Dans une conférence de presse, animée, au niveau du siège du FLN, acquis grâce à l'apport financier des militants-redresseurs, selon un membre de cette tendance, le représentant de ce mouvement au niveau de la wilaya de Constantine s'est montré satisfait des préparatifs du 8e congrès du parti. L'orateur, qui tente depuis quelques mois de se faire un nom, a essayé tant bien que mal d'aborder avec les représentants de la presse, les principales directives, issues de la rencontre de l'encadrement national, du mouvement des redresseurs, présidée par Belkhadem, le 3 mai à Alger. Il a affirmé, entre autres que l'opération de restructuration des kasmates suit son cours normal, et que c'est dans ce cadre que le 8e congrès va se préparer. A cet effet, il n'a pas manqué de souligner, que tout militant qui a adhéré au FLN en 2002 ne bénéficiera, ni du statut d'électeur ni de celui de candidat. On l'aura compris, cette mesure vise en premier lieu à écarter tous ceux et toutes celles qui ont rejoint récemment le FLN et qui sont considérés, à tort ou à raison, comme des pro-Benflis. Il a tenu à préciser que les adhérents du mouvement de redressement qui ont déjà milité dans un autre parti, ne seront pas pris en compte dans la préparation du congrès. Dans un langage décodé, cela veut dire « seuls ceux qui sont considérés comme des redresseurs ‘'purs'' qui seront chargés de cette mission », dira-t-il. Certains n'ont pas hésité à voir dans cette attitude une forme d'exclusion que l'on tente de justifier par la prudence. Interrogé à propos de la question de la dénomination du FLN et si les redresseurs vont la garder ou la changer, l'orateur a tout fait pour évacuer ce sujet, se contentant de répondre : «Le 8e congrès en décidera». Il s'est montré néanmoins très sûr de lui, en annonçant que la majorité des militants de la base du FLN sont avec le mouvement des redresseurs. Il est à signaler, par la suite, que des élections au niveau de la base auront lieu après le congrès. Il est à rappeler que Hadjar, l'un des leaders du mouvement, était à Constantine, la veille. D'après l'orateur, l'ancien ambassadeur d'Algérie à Téhéran n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction de la situation du mouvement des redresseurs à Constantine. Décidément, cette ville tient une place plus que prépondérante dans leurs discours. Sur le terrain aussi, Constantine vient de prouver qu'elle constitue véritablement un bastion fort du mouvement présidé par Belkhadem.