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La friandise qui règne sans partage à l'Est
«SWABAÂ LAÂROUSSA»TRÈS CONVOITEE PAR LES JEÛNEURS
Publié dans L'Expression le 10 - 07 - 2014

Meidet leftour des Annabis est toujours ornée de l'incontournable et traditionnelle pâtisserie «swabaâ laâroussa», qui veut dire doigts de la mariée.
Cette friandise, variété améliorée de la fameuse zlabia préparée à base de farine et de miel ou de sucre, est particulièrement prisée par les familles de Annaba. De nombreux amateurs de cette zalabia, en forme de deux longs doigts ou Sbaâ écarlates et entrelacés d'où la référence à ceux tous parés de henné de la mariée (laâroussa), préfèrent la déguster toute chaude et aromatisée d'extrait de fleur d'oranger ou d'eau de rose. Souvent, les habitués savent à quelle porte frapper pour avoir le privilège d'acheter leur ration quotidienne de cette friandise dont les ingrédients sont pourtant simples et à la portée de tout le monde. «Ce qui est différent, c'est la manière de faire un dosage très précis de ses composants, et surtout beaucoup d'amour du métier et d'attention pendant la préparation, ce qui est un don que seuls les initiés possèdent», nous a affirmé, du fond de sa boutique, si Chaâbane, un dynamique sexagénaire. Originaire d'Oued Zenati dans la wilaya de Guelma, il a passé la moitié de sa vie dans l'exercice de ce métier qu'il qualifie de véritable art. L'engouement a fait tache d'encre au niveau local et s'est propagé de bouche à oreille, le phénomène finit par gagner les plus réticents qui se sont mis également à former de longues files devant les devantures des locaux «spécialisés» dans la préparation de zalabia.
Produire et vendre sbaâ laâroussa est une véritable mine d'or, qui a encouragé beaucoup de commerçants non initiés, à transformer leur négoce pour devenir, du jour au lendemain, vendeurs de zalabia, de maguergchet ou encore de kenidelettes et mkharegues et autres friandises, objet d'une forte demande pendant le mois sacré du Ramadhan, ont relevé certains consommateurs. Le succès enregistré a eu un écho sur les autres jeûneurs, de passage ou étrangers à la ville de Lalla Bouna, friants de ce genre de halwa, ce qui réconforte davantage sa position de «reine de meidette leftour» durant tout le mois de Ramadhan.
L'envie irrésistible de pouvoir la déguster juste au moment de la rupture du jeûne à contribué à la prolifération des zlabia dont nombre d'entre eux sont mal vus par les vrais professionnels du métier qui les qualifient de «parasites» et «intrus» pour leur concurrence déloyale. Ces opportunistes inconscients et sans remords, en quête de gain facile au détriment de la santé du consommateur, faisant fi des normes à respecter et des conditions d'hygiène à observer.
Limiter dans le temps, la réputation de sbaâ laâroussa de la ville de Annaba a gagné d'autres communes et localité limitrophes, telles Berrahal, Chetaïbi, Dréan et Ben M'hidi, entre autres. Les habitants de ces villes n'hésitent pas à faire des déplacements au chef-lieu de la commune des jujubes» quasi quotidiens pour s'y approvisionner. Chaque année, c'est le même constat et la même ferveur caractérisée de l'affluence des amateurs de zlabia. Tous les locaux commerciaux ont changé d'activité.
Pâtisseries, boulangeries, pizzerias et autres commerces s'adonnent à la préparation de cette friandise ramadhanesque dont les origines seraient ancrées dans les racines bônoises, depuis l'ère ottomane. Ainsi, la vedette du mois sacré commence manifestement chaque année à l'approche du mois du jeûne et aux caprices de gourmandises.


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