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Une priorité: la professionnalisation des arbitres
PLUSIEURS PROJETS DOIVENT ÊTRE REVUS PAR LA FAF
Publié dans L'Expression le 07 - 08 - 2014

Aujourd'hui dans les faits, tout reste à faire car après quatre années, les championnats professionnels des Ligues 1 et 2 battent sérieusement de l'aile à plusieurs niveaux.
A l'orée de l'entame de la saison footballistique 2014-2015, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a évoqué samedi dernier, avec les médias sportifs nationaux, plusieurs points ayant trait à la gestion future de notre sport roi. Fort d'une dernière participation algérienne qualifiée de remarquable au cours du Mondial que vient d'abriter le Brésil, il est clair que l'actuel premier responsable du football national souhaite donner une nouvelle dimension à l'ensemble des dossiers dont la FAF assure la charge. Toutefois, au-delà de l'importante mission à laquelle elle est tenue, et qui consiste à assurer totalement le suivi et la prise en charge permanente des différentes sélections nationales masculine et féminine, le dossier relatif à la professionnalisation de notre sport roi, devenu effectif depuis juin 2010, sur instruction de l'Etat algérien, continue de connaître à ce jour plusieurs défaillances malgré le soutien des pouvoirs publics.
Aujourd'hui dans les faits, tout reste à faire car après quatre années, les championnats professionnels des Ligues 1 et 2 battent sérieusement de l'aile à plusieurs niveaux. Malgré la mise en place d'une Ligue exclusivement en charge de la gestion des deux championnats au sein desquels pas moins de 32 équipes animent depuis quatre saisons les Ligues 1 et 2, c'est toujours l'amateurisme et ses mentalités rétrogrades qui continuent d'avoir pignon sur rue.
Le rôle important de la commission fédérale d'arbitrage
Mohamed Raouraoua, qui n'est pas né de la dernière pluie, n'est nullement dupe aujourd'hui. Il est vrai que depuis son retour à la tête de la Fédération algérienne de football, notre sport roi a réalisé un important bond en avant. Avec deux participations consécutives aux phases finales des Coupes du monde 2010 et celle de 2014, au cours de laquelle notre Equipe nationale a franchi un nouveau cap au Brésil, sur le plan régional et international, le bilan global de notre football actuel est largement positif. De plus, avec deux arbitres algériens, en l'occurrence le directeur de jeu, Djamel Haïmoudi, ainsi que l'excellent assistant Etchiali, qui ont tous les deux fort honorablement représenté au Brésil le sifflet algérien, l'arbitrage national, tant décrié chez nous, notamment au cours de la précédente saison, a certainement marqué des points. Il n'en demeure pas moins que les éternels et multiples paradoxes qui caractérisent notre sport roi, notamment le championnat professionnel des Ligues 1 et 2, font que notre football national est toujours pris en otage par des acteurs qui n'ont ni le niveau intellectuel, encore moins la volonté réelle de se mettre véritablement au diapason d'un professionnalisme digne de ce nom. Aujourd'hui, en plus d'un manque flagrant de pas moins de 10.000 techniciens de football, selon les dires même de Mohamed Raouraoua, l'autre important déficit que va devoir combler au plus vite la FAF, consistera à «professionnaliser» le corps arbitral algérien, pour mettre fin à «un bénévolat de façade» qui n'a que trop perduré, et surtout ouvert la voie à toutes les accusations possibles et imaginables. Pour protéger une fois pour toutes nos arbitres, notamment à l'égard de plusieurs présidents de clubs connus, et surtout réputés pour leur manque d'honnêteté, et ils sont malheureusement toujours légion, nul doute que Raouraoua a décidé de prendre le taureau par les cornes en désignant à la tête de la commission fédérale d'arbitrage, une nouvelle composante que chapeautera désormais un universitaire, en la personne du Dr Chérif Hammoum. Un important projet de refonte totale et réelle, auquel prendront part aussi plusieurs cadres universitaires qui auront pour mission essentielle de doter le corps arbitral algérien, d'un cadre professionnel rémunéré légalement.
Mettre fin à l'amateurisme et aux scandales
Le métier d'arbitre de football, au même titre que celui des footballeurs, doit être impérativement mis en place, et reconnu comme tel par les pouvoirs publics. Dix années exactement après la tenue des assises du football national, alors que feu Rachid Harraïgue était président de la FAF, le ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque, en l'occurrence.
Le Dr Sid Ali Lebib avait émis le voeu sincère de doter l'arbitrage algérien d'une académie qui aura pour vocation de former l'ensemble des hommes en noir désireux faire carrière dans l'arbitrage, selon les normes en cours aujourd'hui dans le monde du football professionnel international. Il est réellement temps de se mettre sérieusement au diapason de ce qui se fait ailleurs, et non de continuer à établir sans fin des constats, et sans réels lendemains pour notre sport roi.
L'arbitrage algérien n'est pas pire, ni meilleur que dans d'autres pays, mais il ne peut plus être «géré» de la sorte. Sinon il continuera d'être «exposé» à tous les doutes, et autres graves manipulations qui ont malheureusement souvent «pourri» la plupart des rencontres livrées la saison écoulée. Certes, la précédente saison a été marquée par plusieurs importantes erreurs d'arbitrage, et qui ont souvent influé directement sur le résultat final d'un nombre important de matchs, et suivis par des scandales sans précédent qui ont régulièrement fait la une de l'actualité sportive nationale. Cependant, quelques jours seulement avant l'entame de la cinquième année du championnat professionnel des Ligues 1 et 2, il est vraiment temps que tout le monde assume une fois pour toutes ses responsabilités, notamment le choix d'avoir opté pour le professionnalisme et ses véritables «règles». Tout le monde a compris que le football draine derrière lui des sommes colossales d'argent. Pour preuve, la tenue de la dernière Coupe du monde au Brésil, l'a parfaitement confirmé de manière incontestable. Mais le professionnalisme «à l'algérienne», actuellement en cours dans notre pays, a montré toutes ses limites en la matière.
Une réalité que ne pouvait nullement occulter aujourd'hui Mohamed Raouraoua.


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