Le coach national ne veut pas jouer au défaitiste. L'Expression: Ce match ne se présente pas de la meilleure des façons. Robert Waseige: Je ne vais certainement pas vous dire que tout va très bien. Avec cette série de forfaits, il se présente mal. Mais que voulez-vous, ce sont les aléas du football et il faut savoir faire avec. Il ne sert à rien de se lamenter. Il faut au contraire positiver et se dire que l'équipe est un groupe de joueurs tous susceptibles de jouer et de lui rendre service. Un entraîneur c'est comme un général appelé constamment à encourager ses éléments à aller de l'avant et de croire en ses chances. En tout cas la chance il faut la provoquer et ce n`est pas en se lamentant sur ses déboires, en jouant au défaitiste qu'on le fera. Une chose est sûre, vous avez des difficultés pour composer votre équipe? Cela c'est vous qui le dites. Je peux vous annoncer que jeudi, j'ai en tête à 90% le onze rentrant. La défense sera le compartiment le plus touché. Oui, mais les solutions de rechange existent. Je sais que malgré tous les aléas j`ai sous la main un groupe qui veut se battre. Oui, mais en face il y a le Nigeria. Et après? Un adversaire aussi réputé soit-il ne doit pas nous faire peur. Le football est un sport où rien n'est joué d'avance. A tous les forfaits connus, risquent de s`ajouter ceux de Yahia et de Badache? D'après ce que me dit le staff médical, rien n`est fixé sur leur sort. Pour moi jusqu'à jeudi, ils sont partants. Le Nigeria a, lui aussi, des soucis. Je ne m'intéresse pas à mon adversaire. De toutes les manières les Nigérians seront toujours redoutables. Ce qu'il faut, c'est de ne pas en faire une montagne car n'importe quel adversaire n'est pas un handicap insurmontable.