Depuis une décennie, les saisons passent et se ressemblent pour le handball national au niveau des compétitions arabes. Depuis le dernier score du Mouloudia d'Alger en 1991, aucune formation algérienne n'est arrivée à s'imposer au plan arabe, malgré une domination totale au plan africain. Pourtant, le porte-drapeau du handball algérien, habitué aux honneurs, avait bien débuté la compétition en réalisant un sans-faute au premier tour. En alignant cinq victoires en autant de rencontres, les «Vert et Rouge» ont accaparé la première place de leur poule après s'être imposés respectivement face à El Ouahda Saoudi (30-20), Essalmia du Koweït (34-22), les deux clubs tunisiens, l'Espérance (25-23), le Club africain (28-24) et enfin devant le tenant Rayane Qatari (36-20). Cette pole position lui a permis d'aborder les quarts de finale, en conquérant, devant le Ahly Qatari. Une rencontre que les Algérois ont dominé largement avec dix buts d'écart (32-22). Une victoire qui leur a ouvert les portes des demi-finales contre une équipe qu'ils avaient battue, auparavant, lors des éliminatoires du premier tour, l'Espérance de Tunis. Mais, alors que tout le monde s'attendait à ce que les Mouloudéens récidivent, ce furent les Tunisiens qui crééent la surprise en s'imposant (24-21) en fin de compte. Une défaite qui privera les camarades de Saïdi pour la seconde fois consécutive, de la finale et, du coup, permet aux Espérantistes d'en découdre avec leurs rivaux nationaux de l'Etoile du Sahel, dans une finale purement tunisienne. Un résultat qui confirme tous les progrès effectués par la petite balle tunisienne. Le second représentant national, l'US Biskra, pour sa première participation à ce niveau de la compétition, a tenté de défendre ses chances crânement, en vain. En décrochant une cinquième place, les Biskris ont beaucoup gagné en maturité pour une éventuelle prochaine participation. En somme, le Mouloudia d'Alger, dont l'ambition première avant l'entame de cette compétition était de conquérir un troisième titre arabe, aura, encore une fois, échoué dans sa tentative d'asseoir sa suprématie au plan arabe.