Les accords entre l'Algérie et l'OMC ont été hier au centre d'une conférence de presse animée par le ministre du Commerce, en marge d'une réunion avec les cadres de son département, au siège de la Promex. D'après le ministre, «il n'existe aucun retard dans le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC)». Le ministre du Commerce a rappelé à cette occasion que les ultimes négociations bilatérales avec une vingtaine de pays sont au stade final, avec les négociations sur le niveau des droits de douane. Cependant, a indiqué le ministre du Commerce, qui a présidé le dernier round de négociations lancé le 25 juin dernier à Genève (siège de l'OMC), certains pays, dont l'Australie et les Etats-Unis, ont souhaité, lors du dernier round, ajouter d'autres questions pour lesquelles l'Algérie est disposée à répondre. Le ministre du Commerce a précisé, à cet effet, que la date du 31 juillet 2004 est fixée d'un commun accord comme la date ultime pour poser des questions à la délégation algérienne en charge des négociations. Par ailleurs, le ministre du Commerce a également rappelé que l'Algérie avait proposé l'ouverture de onze secteurs des services et 101 sous-secteurs d'activité sur les 165 recensés par l'organisation, à l'exception de certains sous-secteurs comme l'audiovisuel et le régime de change. «Tous les pays, a ajouté le ministre, sont unanimes quant à la solidité du dossier algérien pour son admission à l'Organisation dont le dernier round aura lieu en automne prochain». L'Algérie avait entamé son processus de négociation pour son accession à l'OMC en 1996, a rappelé le ministre, indiquant qu'elle a depuis satisfait à toutes les conditions de l'Organisation formulées à travers les questions écrites adressées à l'Algérie par les pays membres et l'adaptation de l'encadrement juridique national aux normes et standards internationaux. Il est utile de rappeler que des réserves ont été émises concernant l'interdiction par l'Algérie d'importer les boissons alcoolisées lors du dernier round des négociations. Une disposition qui sera supprimée dans le cadre de la prochaine loi de finances complémentaire. Enfin, abordant le volet du commerce informel, M.Boukrouh a indiqué qu'un programme de formation au profit de 1500 contrôleurs est mis en oeuvre. Idem pour la mise en place d'une agence pour la protection du consommateur.