Les élus de l'APC de Baghlia, une petite ville, chef-lieu de daïra à l'est de la wilaya de Boumerdès montrent les dents. Dans un communiqué titré: «Retrait de confiance», les élus contestataires disent avoir retiré leur confiance au P/APC et signifient ainsi: «La fin de fonction» de ce dernier. Rappelons que c'est lors d'une séance ordinaire tenue le 22 avril 2004 et avec une majorité absolue de 7 membres sur 9 que le retrait de confiance a été prononcé contre le P/APC. Les élus ajoutent qu'ils ont expédié le rapport de retrait de confiance aux autorités compétentes le 27 mai 2004. Deux jours plus tard, soit le 29 mai, ces élus ont demandé audience au wali de Boumerdès. Ils ont été reçus par le directeur de la réglementation et des affaires sociales à qui ils ont remis un second rapport où ils ont réitéré leur demande de retrait de confiance et où ils ont souligné que «leur décision était irrévocable !» Le 20 juin, ces élus rencontrent le chef de la daïra de Baghlia pour connaître les nouvelles de leur demande de retrait de confiance. Mais selon les élus, aucune réponse ne leur a été fournie. Les contestataires tiennent également à informer l'opinion publique que «depuis que le P/APC a été mis au courant de cette décision des élus, il a commencé à présenter des congés de maladie d'un mois chacun». Et les élus d'affirmer que le «président de l'APC est à son quatrième congé de maladie, alors que les PCD sont à l'arrêt». Après une période d'attente, ces élus ont décidé, lors d'une réunion tenue à l'APC le 14 juillet de donner un délai de 10 jours aux autorités afin qu'elles trouvent une solution idoine. Et de menacer, en cas de non-réponse, de l'organisation d'une journée de protestation dans l'enceinte de l'APC. En attendant, c'est la population de Baghlia qui est pénalisée!.