Amar Saâdani, le secrétaire général du FLN Cette intrigue cousue de fil blanc par Saâdani et son clan, déstabilise hautement les structures du FLN. La création des mouhafadhas tous azimuts par Saâdani et les manoeuvres de coulisses, créent la zizanie dans les assemblées locales et régionales. La dissension entre pro et anti- mouhafedhs par intérim désignés récemment par Saâdani n'a pas manqué de miner les APC et les APW du parti majoritaire au Parlement. Des témoignages parvenus de certaines régions, wilayas et communes du pays à l'image de Annaba, Batna, Constantine...font état de dislocation inexorable de ces entités locales. Certains P/APC se sont retrouvées du jour au lendemain minorés et du coup bloqués dans leur mission. De même que cette «supercherie de cooptation» a provoqué un amalgame. Une véritable confusion a annihilé la base militante, s'accordent à dire les militants de base du parti. D'autant plus, ajoutent-ils, que cette fuite en avant qualifiée d'un «saut dans l'inconnu», aggrave la crise au sein du parti et éloigne un peu plus la solution à la crise organique prévalant depuis des lustres au niveau des kasma et mouhafadhas. Cette «intrigue cousue de fil blanc» par Saâdani et son clan, déstabilise hautement, voire menace l'existence des structures du FLN, notamment au niveau de la base qu'au Parlement, indique-t-on encore. Les opposants qui se disent contre la perpétuation de la situation actuelle, refusent que le SG de l'ex-parti unique couvre sa dérive organique en se cachant derrière le Président. Contrairement à ce que s'efforce de cacher Saâdani, la crise du FLN s'amplifie et entraîne des affrontements violents au niveau des structures organiques de base. Ces dernières assistent impuissantes à l'accaparement des structures et appareil du parti par des intrus liés à des intérêts économiques douteux, disent de nombreux élus mis à l'index par leur refus de cautionner certaines visées sur le foncier. La création mal conçue, mal étudiée et contraire aux règlement et statuts du parti des nouvelles mouhafadas, ne peut en aucun cas se faire avant le 10e congrès, affirment les contestataires. Ces opérations interviennent alors que la priorité de la conjoncture actuelle est de réanimer les structures existantes, réintégrer les militants exclus et redonner la confiance à la base en lui permettant d'élire ses structures locales et régionales, ainsi que ses représentants au congrès à travers des assemblées générales, relève-t-on. Installer de cette façon des mouhafedhs relève d'une dangereuse dérive aux conséquences incommensurables, est-il indiqué encore. Par ailleurs, Amar Saâdani défend son opération en disant que la création de ces structures est venue pour rompre la dépendance, élargir la base et se rapprocher des militants et des citoyens et de surcroît, pour éviter le vote et la désignation par le biais de la chkara. Pour certains, ces découpages, purges et recrutements de prédateurs cachent mal la fragilité de la position et la faiblesse de l'assise du SG dans le parti à la tête duquel il a été imposé, selon leur vue, «illégitimement». Seule la volonté d'organiser «un congrès fantoche et sur mesure», explique ce qui se passe actuellement au FLN, conclut-on.