Les protestataires ont procédé à la fermeture du siège de la daïra de la même localité. Le mot d'ordre de grève générale lancé par l'Association des commerçants d'Azeffoun, a été suivi à la lettre par l'ensemble des commerçants exerçant dans cette région située à soixante-sept kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Jeudi dernier donc, la ville balnéaire d'Azeffoun était une ville morte. La veille, un appel avait été affiché dans les quatre coins de la localité par les initiateurs de l'action de protestation qui a été ponctuée par un rassemblement devant le siège de l'Assemblée populaire communale d'Azeffoun. Les protestataires ont également procédé à la fermeture du siège de la daïra de la même localité. Pourquoi cette montée au créneau? Les concernés mettent en avant un certain nombre de revendications comme celle inhérente à la présence dans la région d'une commission de la wilaya afin d'ouvrir avec elle les portes du dialogue. Avec les autorités locales, les voies de la négociation semblent avoir été épuisées, mais en vain. C'est du moins ce que laissent entendre les protestataires. Les actions de protestation en question ayant paralysé l'activité commerciale jeudi dernier à Azeffoun sont coiffées par l'association locale des commerçants qui déplorent ainsi pour la énième fois les conditions de travail dans lesquelles ils se débattent. Les grévistes exigent, de ce fait, des autorités concernées de procéder à des aménagements urbains et à l'achèvement des travaux engagés concernant l'alimentation en eau potable et le réseau de gaz de ville. Dans le même sillage des actions de protestation et des grèves, les lycéens des établissements scolaires situés à Drâa El Mizan, à quarante kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou ont débrayé à leur tour. Il s'agit des élèves fréquentant les lycées Ali-Mellah et Saïd-Hamdani. Les raisons de cette action de protestation ont trait aux décisions prises par le ministère de l'Education nationale inhérente à l'organisation de l'examen du baccalauréat 2015. Les élèves en question revendiquent qu'ils aient plus de temps en fin d'année afin de procéder aux révisions nécessaires à la veille d'un examen aussi décisif que le baccalauréat, comme c'était le cas dans un passé récent.