Les citoyens de plusieurs communes relevant administrativement de la wilaya de Tizi-Ouzou continuent d'avoir recours aux actions de grèves et autres sit-in afin de se faire entendre par les autorités locales. Les citoyens de plusieurs communes relevant administrativement de la wilaya de Tizi-Ouzou continuent d'avoir recours aux actions de grèves et autres sit-in afin de se faire entendre par les autorités locales. Ces dernières ne semblent pas vraiment se soucier de leurs préoccupations les plus basiques. C'est du moins ce à quoi concordent l'ensemble des témoignages recueillis à cet effet. Ainsi, les citoyens de la commune d'Imsouhal, située à 50 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya, ont décidé de fermer le siège de l'Assemblée populaire communale, dépendant de la daïra de Aïn El-Hammam. Ce sont les habitants de plusieurs villages qui sont les initiateurs de cette action de protestation. Il s'agit principalement des habitants des villages : Ath Al Vachir, Ath Medour, Ath Youcef et Askarn. Les raisons de la colère, qui est montée d'un cran dans cette localité durant cette semaine, est sans doute les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le pays et qui rappellent l'épineux problème d'approvisionnement en gaz butane en pareilles conditions. Les citoyens protestataires soulignent que les conduites de gaz naturel ont traversé les terres de leurs villages sans qu'ils puissent en bénéficier. Ils jugent qu'il s'agit d'une injustice à laquelle les autorités concernées devraient parer au plus vite possible. Pour rappel, cette zone d'Imsouhal est sise en Haute Kabylie où la saison hivernale est des plus rudes de même que les routes sinueuses ne rendent pas l'approvisionnement en gaz butane une chose aisée. Les concernés précisent, par ailleurs, que l'ensemble des villages de la daïra de Aïn El-Hammam est désormais connecté au gaz de ville hormis les leurs. En plus du blocage du siège de l'APC, les contestataires ont observé un rassemblement devant le siège de cette administration locale afin d'attirer l'attention de qui de droit sur leur revendication qu'ils souhaitent être prises en charge dans les meilleurs délais. Une exigence qui urge avec le début de l'hiver et surtout la tombée de la neige. Les comités des quatre villages de la commune d'Imsouhal continuent de se concerter à travers des assemblées générales afin de savoir s'il y a nécessité de poursuivre leur action dans la mesure où la prise en charge de leur revendication ne suit pas. Rappelons que les autorités concernées avaient promis que tous les villages de la Haute Kabylie devaient être raccordés au gaz naturel avant décembre 2011 mais il se trouve que les quatre villages d'Imsouhal ne le sont toujours pas encore. La même ambiance de contestation règne également au niveau du chef-lieu de la commune de Aïn-Zaouia où les citoyens ont aussi décidé de fermer le siège de la mairie. En plus de cette action, les concernés ont procédé à la fermeture de la route nationale 30 reliant Tizi-Ouzou à Drâa El-Mizan. Une grève générale a été massivement suivie par les commerçants et les écoles, apprend-on. Les habitants de Aïn-Zaoui, daïra de Draâ El-Mizan, 45 kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, ont décidé d'agir ainsi suite aux dégâts occasionnés par les récentes intempéries. A travers cette grève, les citoyens de Aïn-Zaoui exigent la viabilisation, dans les meilleurs délais, des quartiers de la commune qui ne le sont pas. L'état piteux des routes, des trottoirs et des caniveaux est déploré par les habitants de cette localité. Selon ces derniers, cet état des lieux est dû à la négligence de la part des autorités locales. "A chaque fois que les autorités locales sont saisies sur ces problèmes, qui constituent pourtant le minimum vital, les citoyens n'ont eu droit qu'à des promesses jamais tenues", nous dit-on. Une délégation des citoyens a été reçue par le chef de daïra. Enfin, au village Ighil Lmal, dans la commune d'Ath Zmenzer (daïra d'Ath Douala), ce sont les enseignants qui ont décidé de renvoyer les élèves de l'ensemble des établissements scolaires de cette localité car les salles de classes ne sont tout bonnement pas chauffées. Une situation qui rend la fréquentation des classes par les enfants quasiment impossible depuis une semaine compte tenu du froid glacial qu'il fait. Les chauffages existent mais les écoles ne sont pas approvisionnées en gasoil par les autorités locales. Ces dernières ne semblent pas vraiment se soucier de leurs préoccupations les plus basiques. C'est du moins ce à quoi concordent l'ensemble des témoignages recueillis à cet effet. Ainsi, les citoyens de la commune d'Imsouhal, située à 50 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya, ont décidé de fermer le siège de l'Assemblée populaire communale, dépendant de la daïra de Aïn El-Hammam. Ce sont les habitants de plusieurs villages qui sont les initiateurs de cette action de protestation. Il s'agit principalement des habitants des villages : Ath Al Vachir, Ath Medour, Ath Youcef et Askarn. Les raisons de la colère, qui est montée d'un cran dans cette localité durant cette semaine, est sans doute les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le pays et qui rappellent l'épineux problème d'approvisionnement en gaz butane en pareilles conditions. Les citoyens protestataires soulignent que les conduites de gaz naturel ont traversé les terres de leurs villages sans qu'ils puissent en bénéficier. Ils jugent qu'il s'agit d'une injustice à laquelle les autorités concernées devraient parer au plus vite possible. Pour rappel, cette zone d'Imsouhal est sise en Haute Kabylie où la saison hivernale est des plus rudes de même que les routes sinueuses ne rendent pas l'approvisionnement en gaz butane une chose aisée. Les concernés précisent, par ailleurs, que l'ensemble des villages de la daïra de Aïn El-Hammam est désormais connecté au gaz de ville hormis les leurs. En plus du blocage du siège de l'APC, les contestataires ont observé un rassemblement devant le siège de cette administration locale afin d'attirer l'attention de qui de droit sur leur revendication qu'ils souhaitent être prises en charge dans les meilleurs délais. Une exigence qui urge avec le début de l'hiver et surtout la tombée de la neige. Les comités des quatre villages de la commune d'Imsouhal continuent de se concerter à travers des assemblées générales afin de savoir s'il y a nécessité de poursuivre leur action dans la mesure où la prise en charge de leur revendication ne suit pas. Rappelons que les autorités concernées avaient promis que tous les villages de la Haute Kabylie devaient être raccordés au gaz naturel avant décembre 2011 mais il se trouve que les quatre villages d'Imsouhal ne le sont toujours pas encore. La même ambiance de contestation règne également au niveau du chef-lieu de la commune de Aïn-Zaouia où les citoyens ont aussi décidé de fermer le siège de la mairie. En plus de cette action, les concernés ont procédé à la fermeture de la route nationale 30 reliant Tizi-Ouzou à Drâa El-Mizan. Une grève générale a été massivement suivie par les commerçants et les écoles, apprend-on. Les habitants de Aïn-Zaoui, daïra de Draâ El-Mizan, 45 kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, ont décidé d'agir ainsi suite aux dégâts occasionnés par les récentes intempéries. A travers cette grève, les citoyens de Aïn-Zaoui exigent la viabilisation, dans les meilleurs délais, des quartiers de la commune qui ne le sont pas. L'état piteux des routes, des trottoirs et des caniveaux est déploré par les habitants de cette localité. Selon ces derniers, cet état des lieux est dû à la négligence de la part des autorités locales. "A chaque fois que les autorités locales sont saisies sur ces problèmes, qui constituent pourtant le minimum vital, les citoyens n'ont eu droit qu'à des promesses jamais tenues", nous dit-on. Une délégation des citoyens a été reçue par le chef de daïra. Enfin, au village Ighil Lmal, dans la commune d'Ath Zmenzer (daïra d'Ath Douala), ce sont les enseignants qui ont décidé de renvoyer les élèves de l'ensemble des établissements scolaires de cette localité car les salles de classes ne sont tout bonnement pas chauffées. Une situation qui rend la fréquentation des classes par les enfants quasiment impossible depuis une semaine compte tenu du froid glacial qu'il fait. Les chauffages existent mais les écoles ne sont pas approvisionnées en gasoil par les autorités locales.