Les parties en conflit en Libye ont accepté de dialoguer la semaine prochaine à Genève en vue de tenter de mettre fin aux violences et à la crise politique qui minent leur pays, a annoncé samedi l'ONU dans un communiqué. La Libye s'est lentement enfoncée dans le chaos après la chute du dirigeant Mouammar Kadhafi en octobre 2011, avec la montée en puissance des milices d'ex-rebelles qui font aujourd'hui la loi. La situation s'est aggravée ces derniers mois avec deux gouvernements parallèles se disputant le pouvoir, faisant craindre une guerre ouverte. "Les parties libyennes ont accepté de tenir un nouveau round de dialogue politique avec l'objectif de mettre fin à la crise politique et sécuritaire dans le pays", a indiqué la mission de l'ONU en Libye (Misnul). "La réunion se tiendra la semaine prochaine et sera accueillie par la Misnul au siège du bureau des Nations unies à Genève", est-il précisé. L'accord a été obtenu par Bernardino Leon, chef de la Misnul, après de larges consultations avec les parties ces dernières semaines, a-t-elle ajouté. "Afin de créer un environnement propice au dialogue", M. Leon a proposé un "gel des opérations militaires pour quelques jours".