Vraisemblablement, la raison du conflit opposant les officiers marins du syndicat Snommar à la direction générale de l'Entmv a cessé d'exister. L'ordonnance portant illégalité de la grève du Snommar rendue par le tribunal d'Alger lors de son jugement en référé du 4 juillet dernier a été annulée hier par ce même tribunal lors du procès en appel. Dans son verdict, celui-ci à donc statué en faveur des officiers marins qui ont de tout temps défendu le caractère légal de leur grève enclenchée rappelle-t-on du 26 juin au 4 juillet derniers. Ainsi, les représentants du syndicat Snommar qui n'ont cessé de répéter avoir confiance en la justice de leur pays n'ont pas été déçus. Les membres du Snommar, une fois le verdict rendu, ont préféré maintenir leur décision de suspension de cette grève, prise au lendemain du jugement en référé (le 4 juillet 2004). Cette manière d'agir chez les «Snommaristes» démontre, si besoin est, leur volonté de réintégrer le rang de leur corporation et de mettre un terme au conflit les opposant à la direction de l'Entmv, et qui d'ailleurs, n'a que trop duré. Autrement dit, les décisions prises par la direction de l'Entmv, relatives à la suspension des officiers marins ayant pris part à la grève du Snommar, le gel des salaires ainsi que les poursuites pénales engagées à l'encontre des 13 membres du conseil syndical Snommar doivent être frappées de nullité suivant l'arrêté d'hier de la cour d'Alger. Dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction, le syndicat Snommar note que «l'arrêt de la cour d'Alger permettra de rétablir tous les officiers dans leur droits légitimes».