La ville de Réghaïa, située à 25 km à l'est de la capitale, a été de nouveau endeuillée, par un attentat terroriste ayant coûté la vie à un policier, dans la nuit de dimanche à lundi. Cette énième tuerie est survenue, selon des sources concordantes, aux environs de 20h, non loin de la plage de Chatt, relevant de la commune de Réghaïa. En tenue civile et répondant au nom de Mohamed Ghaziel, un policier prenait l'air à cet instant précis, à 700 m du site balnéaire précité, lorsqu'il fut surpris par deux individus armés. Pressentant le danger, il tenta de s'enfuir, mais les rafales meurtrières des deux sanguinaires l'atteignirent mortellement à la tête. Des renforts sont rapidement intervenus, mais les deux terroristes s'étaient déjà éclipsés à la faveur de l'obscurité. Cet énième acte ignoble est attribué, selon nos sources, à des éléments de katibet El Feth écumant particulièrement les maquis situés au sud-ouest de Boumerdès. Si cette faction locale du Gspc, dont le rayon d'action s'étend aussi, ajoute-t-on, jusqu'à Alger et Blida, n'avait pas d'autres relais, elle n'aurait pu, de toute évidence, se redéployer et commettre des attentats dans cette contrée qui dispose d'une caserne de l'ANP, de brigades de la Gendarmerie nationale et de la Bmpj, en plus d'autres sections de gardes communaux. Dotés de téléphones portables, ces relais clandestins signalent aux commandos du Gspc, selon des informations recoupées, les faits et gestes des membres des services de sécurité. L'attaque ayant ciblé, avant-hier, Mohamed Ghaziel, officier de police, engagé dans la lutte antiterroriste fut ainsi, elle aussi, diaboliquement planifiée par cette organisation sanguinaire d'obédience salafiste. Agé de 50 ans environ, ce policier laisse, selon nos sources, une famille de sept enfants à la cité Segna de Réghaïa.