La Tunisie dit vouloir relever le défi de la sécurité après avoir reconnu des "failles" lors de l'attentat, revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), qui a coûté la vie à 20 touristes étrangers et un Tunisien au musée du Bardo. "Le premier défi est celui de la sécurité et (...) de remporter la guerre contre le terrorisme", a lancé le président Béji Caïd Essebsi dans un discours diffusé vendredi soir à l'occasion du 59è anniversaire de l'indépendance de son pays. Mercredi, deux jeunes Tunisiens armés de Kalachnikov et identifiés comme Yassine Abidi et Jabeur Khachnaoui ont ouvert le feu sur des touristes qui descendaient de leurs bus pour visiter le musée du Bardo, le plus prestigieux du pays, avant de les pourchasser à l'intérieur du bâtiment. Vingt et une personnes -20 touristes dont quatre Italiens et trois Français ainsi qu'un policier tunisien- ont été tuées dans cette attaque, la première à être revendiquée par l'EI sur le sol tunisien et à viser des étrangers depuis la révolution de 2011. L'une des 20 victimes étrangères reste encore à identifier, selon le ministère de la Santé.