Malgré la cherté des livres proposés, les fervents amoureux du livre n'hésitent pas à mettre le paquet pour s'offrir le livre tant recherché et désiré. La neuvième édition du Salon international du livre d'Alger se présente d'ailleurs comme une opportunité à ne pas rater. Les maisons d'éditions étrangères, belges, françaises, américaines et suisses, n'ont pas lésiné sur les moyens. Dans le stand des éditions appartenant aux pays cités, l'affluence est à son top, notamment le week-end durant lequel un grand engouement s'est manifesté. Les visiteurs, selon le constat fait par les responsables des maisons d'édition, s'intéressent aussi bien à la littérature, aux sciences humaines qu'aux livres relevant des domaines techniques. Dans les stands français, la demande se fait plutôt sur les livres traitant de la littérature. Chez Gallimard, par exemple, ils sont vendus comme des petits pains. D'autant plus que cette maison donne le choix à ses visiteurs entre le classique et le nouveau roman: Hugo, Tolstoï, Dostoïevski, Labruyère, Beaudelaire ou encore Le Clézio dans le nouveau roman. Du côté des éditions Hachette, la demande porte plus sur les dictionnaires que sur les livres parascolaires, mais il ne faut pas dans cette affaire, mettre de côté les classiques. La seule différence, ce sont les prix qui restent tout de même fort élevés. Cela a été constaté dans la quasi-totalité des stands visités. Cet obstacle dissuade les petites bourses qui ne peuvent satisfaire leur amour pour la lecture. Ces prix restent inabordables dans les stands belges et ceux de Brylant. Cette maison qui a exposé beaucoup plus les livres traitant du droit, les prix sont quasiment inabordables. Le moins cher coûte 3000 DA et le plus cher est cédé pas moins de 16.000 DA. Ce genre de livres est destiné exclusivement aux étudiants en droit, mais ces prix ne sont accessibles qu'à un public restreint ou aux institutions de l'Etat qui pensent les acquérir aisément. Chez l'unique éditeur venu du pays de l'Oncle Sam, Nouveaux Horizons, seuls les livres techniques et ceux traitant des relations internationales sont exposés. De littérature, on ne trouve aucun titre. Ici, le best-seller qui ne cesse de connaître un engouement chez les visiteurs, est le livre d'Henry Kissenger La nouvelle puissance américaine. Pour le reste, les prix proposés varient entre les 600 et les 1200 DA. Les enfants ne sont pas en reste dans ce salon. Eux aussi ont eu droit à un intérêt particulier. Le best-seller de tous les temps Harry Potter à l'école des sorcières de J.K. Rawling, défie toute concurrence ou encore Tom Tom et Nana, Pénélope à l'école...sont autant de titres que les gamins n'ont de cesse de demander. Ils feront à coup sûr leur bonheur, celui de grandir dans un univers bourré d'imagination. Il faut dire aussi, qu'à ce niveau, les livres accompagnés de CD sont très demandés. Les éditions Folio junior ont d'ailleurs exposé plus qu'il n'en faut et la demande aussi se fait de plus en plus grande. Ce qu'il y a lieu de citer ici, c'est la demande qui se fait sur les livres scolaires. Toutefois, il y a lieu d'insister sur ce véritable casse-tête chinois qui reste les prix, ils demeurent dans la plupart des cas, inabordables et ce malgré les remises entre 10 et 30% proposées par les maisons d'éditions. Cela est dû certainement au niveau de vie des Algériens. Quoiqu'il en soit, acheter un livre ne procure pas une richesse matérielle, certes, mais les fruits à en cueillir sont d'une valeur inestimable. Conseil donné par les sages d'antan et les penseurs d'aujourd'hui.