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Mugabe, l'Union africaine et l'hydre terroriste
LE CONTINENT FAIT FACE À UNE MENACE CROISSANTE
Publié dans L'Expression le 26 - 03 - 2015

La capacité de nuisance de Boko Haram résulte de la ramification qui existe entre tous les groupes terroristes, du Machrek jusqu'au Sahel.
Nul doute qu'au cours des discussions que le président en exercice de l'Union africaine, et chef de l'Etat zimbabwéen, Robert Mugabe, aura à Alger avec le président Bouteflika et les responsables de la diplomatie algérienne, entre autres, la question du terrorisme occupera une place centrale.
L'annonce, hier, du nouveau rapt de 400 jeunes filles et enfants dans le village de Damasak, au nord-est du Nigeria, par le groupe Boko Haram constitue un nouvel affront pour une Union africaine dont le Conseil de paix et de sécurité est sans cesse violemment interpellé sur les agissements de cette formation terroriste qui impose sa loi par la terreur et les agressions les plus barbares dans un pays longtemps considéré comme une puissance du continent. Dès sa création en mai 2004, la mission dévolue à l'instance, calquée sur le modèle du Conseil de sécurité de l'ONU, à quelques exceptions près - il n'y a pas de membre permanent ni de droit de veto pour ne pas tomber dans les graves dérapages qui caractérisent la machine onusienne - tente d'avoir un véritable impact politique dans la gestion des crises continentales - par-delà son caractère éminemment politique, qui est de résoudre les conflits qui frappent des populations entières, quelles que soient leurs dimensions. Ainsi, le CPS a-t-il pour missions prioritaires la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité; la prévention, la gestion et le règlement des conflits; la consolidation des processus de coopération auxquels s'ajoutent l'action humanitaire et la gestion des catastrophes. Inspirés des principes qui fondaient la Charte de l'OUA (non-ingérence dans les affaires internes des Etats membres, respect des frontières issues de la colonisation) et, de l'autre, par l'émergence de nouveaux principes comme le devoir d'ingérence, les mécanismes du CPS demeurent, depuis des années, quasiment inopérants alors même que le continent fait face aujourd'hui à une menace gravissime.
Que ce soit Boko Haram au Nigeria et au Niger ou Daesh en Libye et en Tunisie, sans oublier les groupes disparates d'Aqmi en Egypte, au Mali et sporadiquement en Algérie, les Etats africains font face actuellement à une véritable hydre du terrorisme, contre laquelle ils combattent séparément alors qu'ils devraient trouver la solution dans un front uni scellé par l'organisation panafricaine dont c'est aussi l'une des missions.
Si certains pays ont réussi à éradiquer la menace, malgré quelques soubresauts, tel n'est pas le cas du Sahel et du Nigeria qui sont désormais confrontés à une guerre sans merci que leur livre Boko Haram, au point de narguer leur armée et leurs forces de sécurité. dont il se joue avec une surprenante facilité et qu'il défie avec une morgue sans pareille.
La capacité de nuisance de ce groupe qui se déplace comme bon lui semble, que ce soit au Nigeria, au Niger et même sur la frontière tchadienne, témoigne de la ramification qui existe entre tous les groupes terroristes, du Machrek jusqu'au Sahel.
Conjuguées à l'apport des bandes criminelles organisées et aux subsides du trafic d'armes et de drogue ainsi que de la contrebande, les richesses de cette hydre lui permettent non seulement d'alimenter en armes et en matériels les troupes qu'elle recrute de gré ou de force mais également de financer son expansion d'est en ouest et du nord au sud.
Les entretiens d'Alger vont-ils permettre de secouer le cocotier et de rendre au CPS ainsi qu'à l'UA tout entière leur rôle prévalent? En tout cas, les efforts de l'Algérie sur la scène régionale autant que continentale pour mettre en garde contre le phénomène du terrorisme et appeler à une union sacrée contre lui seront au coeur des préoccupations et, souhaitons-le, des recommandations pour une stratégie plus offensive de l'instance africaine.
Il est vrai que les pays membres renâclent à s'engager réellement, surtout en moyens humains et matériels, au profit des tâches qui incombent au CPS. Reste que la solidarité entre pays membres de l'UA ne doit pas être un vain mot et sur ce plan, l'Algérie qui peut légitimement se targuer d'une longue tradition d'engagement et de solidarité avec les peuples du continent, jadis en lutte pour leur indépendance, aujourd'hui pour leur émancipation, déploie d'intenses efforts afin de canaliser cette union sacrée contre un ennemi commun aux nations arabes et sahéliennes.
En témoigne son engagement absolu aux côtés des peuples malien et libyen pour le retour à la paix et la sauvegarde de leur intégrité territoriale et les efforts inlassables de sa diplomatie pour préserver la zone sahélienne de la menace terroriste qui tente de s'y déployer, à n'importe quel prix.


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