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La cité procède à son toilettage
ORAN
Publié dans L'Expression le 15 - 09 - 2004

Oran entame sa toilette et veut redevenir la coquette qu'elle était.
En 1987, elle avait obtenu la palme de la plus belle ville d'Algérie mais depuis, ses murs se sont décrépis et des tonnes de détritus sont venues envahir les quatre coins de la cité.
Les élus locaux désignés comme principaux responsables de cette situation ont promis de se remettre à la besogne. «Les moyens existent mais sont mal exploités», estiment des responsables d'associations de quartier. Des responsables au niveau des services de nettoiement tout en reconnaissant que l'Etat a consenti d'énormes efforts pour le renforcement du parc technique estiment que la responsabilité incombe aux citoyens qui ont fait preuve de manque de civisme en ne respectant pas les horaires ou les emplacements destinés à la collecte des ordures. «Même les bennes à ordures installées par l'APC dans les cités ont été démolies. Ce n'est pas de notre faute, mais les citoyens doivent s'impliquer dans l'hygiène publique», dira le délégué d'un secteur du centre-ville.
Pour la seule cité Amirouche, ex-Perret, ce sont plus de 800 tonnes qui ont été collectées au terme d'une campagne de volontariat. Les services techniques de l'APC qui avaient prêté leur concours à cette opération avaient sollicité l'aide de certaines entreprises publiques et privées. «Mais sitôt l'opération terminée, la situation est redevenue comme avant. Il faut que les associations et autres comités de quartiers s'impliquent, car gérer une ville comme Oran n'est pas facile et il faut les efforts de tous», dira un adjoint-maire. Les élus ne veulent pas être désignés comme les seuls responsables de cette situation. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, avait lors de l'installation du nouveau wali, attiré l'attention sur la responsabilité des élus locaux, coupables à ses yeux et aux yeux des citoyens, d'avoir laissé Oran péricliter. Ce constat a été réitéré lors de l'installation du wali de Tlemcen, quand M.Yazid Zerhouni était revenu à la charge pour réitérer les propos qu'il avait tenus à Oran. «Ces affirmations renseignent sur la gravité de la situation devenue aujourd'hui ingérable», avouera un élu d'El-Islah qui reconnaîtra que beaucoup de travail reste à faire pour redonner à la ville un visage attrayant.
Le nouveau wali qui avait réussi à restructurer Mostaganem et à faire d'elle une cité confortable, semble décidé à administrer un traitement de choc à Oran.
Aussitôt installé, il avait entamé une série de visites qui l'ont conduit dans plusieurs quartiers de la ville. Il avait même effectué une visite inopinée au siège du service de nettoiement pour constater de visu la situation du parc et celle du personnel. Les conclusions qu'il avait tirées de cette visite sont édifiantes à plus d'un titre. Les moyens matériels et humains existent mais ce qui a provoqué la catastrophe, ce sont le laisser-aller et le laxisme affichés par certains responsables locaux. Des sources du service de nettoiement ont affirmé que ce sont pas moins de 1500 éboueurs qui émargent sur le budget de la commune. «Mais allez faire un recensement au niveau de la ville, vous ne trouverez que quelques-uns qui sillonnent les rues. Il y a certains qui sont recrutés comme éboueurs et qui sont employés dans d'autres services», affirmera notre source.
Ces propos graves renseignent sur le laisser-aller des élus qui se disent en butte à un problème de définition de mission. «Théoriquement, je suis un maire mais je n'ai pas les attributions d'un président d'APC. Je ne suis qu'un délégué de secteur qui ne peut même pas prendre de décisions. Je ne peux que faire des propositions à l'assemblée, sans plus. Nous avons les pieds et les mains liés. La responsabilité de la situation, nous ne pouvons l'assumer seuls», dira un délégué de secteur. Pour se refaire une toilette, Oran s'est donné un délai de 21 jours. mais pour ce faire, outre les efforts des autorités locales, ceux des citoyens ne seront pas de trop car l'oeuvre est d'intérêt public.


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