Le comité de sauvgarde de la JSK lors d'une de ses réunions Au lendemain du dernier championnat, ce même comité avait organisé une première marche à Tizi Ouzou à laquelle avait pris part un nombre important de supporters aux côtés de plusieurs anciens joueurs emblématiques et autres ex-dirigeants de la JSK. Les évènements s'enchaînent actuellement du côté de la ville des Genêts où l'actuel comité de sauvegarde du club n°1 de la Kabylie, a programmé pour le 16 de ce mois, une nouvelle marche à Tizi Ouzou. Pour cause, suite à la dernière réunion tenue avant-hier par ledit comité, Miloud Iboud a martelé haut et fort qu'ils n'ont nullement l'intention de faire marche arrière, encore moins de baisser les bras, jusqu'au départ définitif de Moh Chérif Hannachi. Pour Salah Meriem, l'ex avocat et ancien dirigeant des Canaris du Djurdjura, ce comité dont il fait partie ira cette fois jusqu'au bout de son action, et entend bien solliciter toutes les autorités locales, à leur tête le wali de Tizi Ouzou. Pour rappel, au lendemain du dernier championnat, le comité sus-cité avait organisé à Tizi Ouzou une marche à laquelle avait pris part un nombre important de supporters, aux côtés de plusieurs anciens joueurs emblématiques, et autres ex-dirigeants de la JSK, en signe de contestation envers la politique menée par Hannachi depuis plusieurs saisons au sein du prestigieux club kabyle, et qui aurait atteint aujourd'hui, selon les très nombreux détracteurs de l'actuel président des Canaris, un seuil intolérable. Il est vrai que du côté des milliers d'inconditionnels de la prestigieuse formation kabyle, les saisons se suivent comme deux gouttes d'eau, et ils se sentent lassés de voir la grande JSK jouer régulièrement sa survie en Ligue 1 craignant surtout que rien ne change tant que Hannachi présidera au destin de leur club attitré. Côté Moh Chérif Hannachi, ce dernier continue de faire en sorte que la très importante réaction populaire en cours à son égard, ne saurait le faire fléchir, encore l'inciter à changer de cap. Pour preuve, l'actuel président de la JS Kabylie, s'affaire à finaliser avec plusieurs recrues et dont les noms ne sont guère fort connus du public kabyle, encore moins cotés sur le marché actuel. Il est vrai que contrairement aux saisons passées, les joueurs de renom, ou bien très sollicités de partout, ne se bousculent plus au portillon du côté des Canaris kabyles, pour de multiples raisons liées certainement à la situation financière actuelle, qui semble avoir atteint un niveau critique au sein de l'ex-prestigieuse Jumbo-Jet. Pour cause, et au risque de nous répéter, tant que Hannachi ne se décidera pas à ouvrir une fois pour toutes le capital de la JS Kabylie, il est très clair que le dur marché actuellement en cours, ne pourra jamais permettre à ce club de concurrencer plusieurs ténors nettement mieux nantis, notamment sur le plan financier. Certes, l'argent est devenu le véritable nerf de la guerre, mais encore faut-il pouvoir être en mesure de doter le club d'un conseil d'administration digne de ce nom, et qui s'articule autour d'industriels, ou d'hommes d'affaires réellement capables de s'investir aujourd'hui au sein de la JSK. C'est tout le dilemme qui oppose véritablement aujourd'hui Moh Chérif Hannachi, et un comité qui a visiblement décidé de ne plus lâcher prise, tant la principale revendication des Iboud et consorts, repose désormais sur une réalité que plus personne en Kabylie ne saurait tolérer davantage. Il est vrai enfin que lorsqu'un club accumule échec sur échec, ses supporters, et notamment ceux de la JSK, finissent par perdre espoir, et surtout toute illusion de voir leur équipe retrouver sa place d'antan.