Les habitants de la cité des Amandiers et ceux de la cité Messaïria sont exposés depuis deux semaines à un sérieux problème, à savoir des risques d'épidémie. En effet, au milieu de la voie d'accès menant vers le siège de la wilaya et le passage qu'on emprunte pour se rendre au bâtiment cité Takouche, deux égouts éventrés déversent d'une manière continue des quantités énormes d'eaux usées et d'excréments de toutes sortes sur la chaussée, s'écoulant tel un ruisseau au beau milieu de cette cité. Il est établi qu'une telle situation peut être à l'origine de propagation de maladies à transmission hydrique (typhoïde, hépatite virale, etc.). Ceci est d'autant plus vrai que Souk-Ahras et sa banlieue sont connus par les spécialistes de la santé comme une zone à hauts risques épidémiologiques où la typhoïde et l'hépatite on déjà sévi dans cesdites localités - les graves épidémies enregistrées en 1972 et 1996 sont toujours présentes dans la mémoire des habitants. En effet, c'est grâce aux efforts soutenus des services de prévention des secteurs sanitaires et des bureaux communaux d'hygiène notamment par le contrôle et le traitement quotidien des points d'eau (javellisation permanente...) que le pire a pu être évité. Il ne faut pas tenter le diable en se désintéressant de la situation, car une catastrophe peut vite arriver surtout lorsqu'on connaît la rapidité avec laquelle se propagent ces maladies. Les citoyens de cette cité n'ont pas manqué de réagir en alertant les services de l'APC. Devant ce laxisme et eu égard aux risques certains que cette situation comporte pour la santé des citoyens, les pouvoirs publics concernés sont interpellés pour user de leur autorité en vue de mettre fin à cette indifférence et à cet immobilisme, car la santé n'a pas de prix et il convient de la préserver. N'est-ce pas là l'esprit et la lettre de la loi n°85/05 du 05/02/1985?