Comme à chaque rentrée sociale, le monde du travail bouge. Ces derniers jours, il est caractérisé par un large mouvement de protestation dans différents secteurs. Outre les syndicats, qui ont marqué leur mécontentement sur le terrain, à l'image du Cnapest, Fnts et celui des impôts, d'autres menacent d'initier des actions d'envergure afin de faire valoir leurs droits à coups de grève. Il en est ainsi de la section Cnes de Béjaïa qui, dans une déclaration rendue publique récemment, fait part de sa décision de tenir à partir d'aujourd'hui, deux journées de protestation afin de dénoncer la situation de l'université de Béjaïa, qualifiée de «catastrophique». Ce qui motive la colère des enseignants de l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa, reste incontestablement le logement. A ce titre, la section Cnes considère la dernière mesure prise par le ministre de tutelle, d'octroyer les 100 logements de la ville d'El Kseur au profit des enseignants comme «un bluff» en soutenant que lesdits logements relèvent d'une promesse datant de plus de deux ans. Faisant fi des quelques 133 milliards dégagés pour l'aménagement des cités et l'achèvement du grand projet intranet, les syndicalistes estiment en substance que cette visite n'a pas été bénéfique.