«Si on me cherche un travail aujourd'hui, je pense qu'on aurait plutôt tendance à me pousser vers l'audiovisuel, et pas vers l'épicerie.» Rachid Arhab Rachid Arhab, le premier présentateur d'origine arabe à la télévision française dans les années 1990 est au chômage. Des bureaux du Conseil supérieur de l'audiovisuel arabe à Pôle emploi, (l'agence de recherche de l'emploi en France). Le journaliste et ancien membre de la haute autorité de l'audiovisuel a été malheureusement marginalisé et écarté du paysage audiovisuel français en raison de ses positions parfois franches. Dans une interview accordée au site Non-Stop People, l'ancien sage révèle sa situation composée d'un quotidien qui ressemble à celui de nombreux Français, le chômage et une situation précaire. En quittant France Télévisions en 2007, le présentateur du JT de France 2 avait une reconversion intéressante: il allait siéger et travailler au CSA durant six ans. Mais au terme de son mandat de six ans, et comme de très nombreux Français, il s'est inscrit à Pôle emploi, faute de proposition de travail intéressante hors son champ de vision. En effet, après le CSA, il y a une zone de trois ans pendant lesquels l'ancien membre n'a pas le droit de participer d'une façon proche ou même gratuite, aux chaînes de télévision qui sont sous la compétence du CSA, avait-il révélé en avril dernier, lors de la sortie de son livre «Pourquoi on ne vous voit plus». Ces trois ans se termineront en janvier 2016, date à laquelle, il pourra, s'il le souhaite, retravailler en télévision. La loi un peu bizarre dont il est la «victime» fait qu'il n'a pas le droit d'exercer dans l'audiovisuel, explique le journaliste. Mais cette situation, ne pourrait-elle pas pousser nos responsables au bled à profiter de son expérience durant cette période de réserve? Rachid Arhab qui fut invité par deux ministres nationaux de la Communication: Nacer Mehel et Hamid Grine, pour exposer son expérience de membre de Conseil supérieur de l'audiovisuel, devrait revenir en Algérie pour terminer son travail de ressource et surtout d'expression. Lors de son passage à l'Ecole supérieure de journalisme, les étudiants étaient émus de rencontrer une idole et une icône de l'audiovisuel français. Ce dernier avait promis de revenir en Algérie. Une opportunité à ne pas négliger. Quitter la France pour quelque temps afin de retrouver ses origines et ses repères, et servir son pays natal en tant que conseiller dans le domaine audiovisuel, est-ce une gageure sachant que l'Algérie qui est en plein apprentissage dans le domaine devrait penser à recruter une telle lumière? [email protected]