Après la période légale des préavis de grève, les syndicats d'entreprises des communes, de l'éducation, d'Algérie Poste, des impôts affiliés à l'Ugta, passe à l'action en mettant à exécution leurs menaces. En effet, c'est le front social qui s'agite à Béjaïa. Après la grève illimitée de la santé, suivie par le débrayage mitigé des Pest, du Trésor public et la dernière en date qui a paralysé le secteur des impôts, les syndicats locaux montent au créneau. Après le Sete de l'éducation qui a décidé d'entrer en grève les 17 et 18 octobre prochains, avec un rassemblement devant la DE pour la régularisation de la situation financière essentiellement, c'est au tour des postiers qui passent à l'action suite à leur préavis de grève. En effet, le conseil du syndicat d'entreprise d'Algérie Poste de Béjaïa, a décidé d'un arrêt de travail le 17 octobre prochain pour l'application de la convention collective relative à la grille des salaires et autres promotions. L'autre secteur touché par les mouvements de grève et de protestation est l'université qui annonce la couleur pour cette rentrée universitaire par le biais du Cnes local qui revendique l'ouverture de postes budgétaires et autres moyens pédagogiques et la prise en charge des revendications déjà soumises au rectorat. Par ailleurs, les syndicats d'entreprises des différents secteurs de la Fonction publique affiliés à l'Ugta envisagent de se réunir pour débattre des résultats de la prochaine bipartite entre l'Ugta et le gouvernement.