Le syndicat menace de recourir à une grève illimitée à partir du 1er juin prochain si leurs doléances ne sont pas prises en charge. Après le syndicat des chauffeurs de taxi de la capitale, c'est celui de la wilaya de Mascara qui monte au créneau pour les mêmes motifs : non-recouvrement des impôts, faute de moyens financiers. En effet, le syndicat des chauffeurs de taxi a déposé un préavis pour une grève ouverte à partir du premier juin afin de dénoncer le silence observé par la direction des transports et les services de la fiscalité relatif aux impositions dont ils sont assujettis pour l'activité qu'ils exercent. Pour le renouvellement des contrats d'exploitation, l'administration exige un extrait de rôle vierge qui ne peut leur être délivré par les services des contributions divers que dans le cas où ils s'acquittent de la totalité des impôts imposés par l'inspection relevant de la commune de leur résidence. Les exploitants des taxis expriment leur regret quant à l'absence des facilités censées leur être accordées en matière de paiement par tranches de leurs impositions. L'administration des impôts, par le biais de ses responsables, rejette toutes ces accusations qu'elle juge non fondées et rappelle que son rôle se limite au recouvrement de l'impôt auquel sont soumis les exploitants des taxis et dont le montant s'élève à 9 milliards de centimes en application des dispositions contenues dans la loi. En attendant, les consultations et le dialogue se poursuivent entre les exploitants des taxis et l'administration pour qu'une issue à même de satisfaire les deux parties soient trouvée, faute de quoi, leur menace de grève sera mise à exécution à partir du 1er juin et ce, pour une période illimitée. Dans ce contexte, ce sont les usagers qui sont pris en otages, car le transport public demeure le seul mode de déplacement utilisé et dont ils ne peuvent s'en passer, car nécessaire au règlement de leurs problèmes quotidiens et ils ne souhaitent, en aucun cas, être pénalisés. A. B.