Le dossier libyen a connu un développement positif: un accord de sortie de crise, proposé par l'ONU, a été paraphé par une partie des factions influentes sur la scène polictico-sécuritaire dans ce pays, et salué par la communauté internationale y voyant "un pas important" pour une issue politique consensuelle à la crise en Libye. L'accord vise à accompagner la période de transition en Libye. Il traite notamment des institutions du pays, du gouvernement d'union nationale des arrangements sécuritaires."Le document de l'accord dessine les institutions et les mécanismes de prise de décision" jusqu'à l'adoption d'une nouvelle constitution, s'est félicitée l'organisation des Nations Unis. Engluée dans une grave crise depuis la chute du régime de Maamar El-Gueddafi fin 2011, la Libye compte deux Parlements - et deux gouvernements l'un basé à Tripoli et l'autre à Tobrouk (est), ce dernier étant le seul reconnu par la communauté internationale. Le gouvernement légitime fait partie des signataires de l'accord de sortie de crise paraphé samedi soir en présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, M. Bernardino Léon et de représentants de municipalités, de partis politiques et de membres de la société civile libyenne. Efforts soutenus de l'Algérie pour régler la crise libyenne L'Algérie, qui joue un rôle important dans le règlement de la crise libyenne, insistant depuis le début de ce conflit, sur la nécessité d'un "dialogue inclusif", a exprimé sa "satisfaction" quant aux progrès enregistrés dans le processus de sortie de crise. En effet, Alger suit avec "attention" le processus de dialogue national interlibyen, conduit par Bernardino Léon et continuera, pour sa part, à apporter sa contribution à l'œuvre de construction de la paix dans ce pays frère et voisin.